jeudi 26 mars 2020

Il faut espérer un corona virus pour les plus de 70 ans


https://m.youtube.com/watch?v=f9JJjHx8Kjo
'' il faut espérer un corona virus pour les plus de 70 ans ...'' Dominique da Silva député Lrem

Imaginons qu'en 65 quand j'ai passé mon bac, j'aie dit à mes parents qui s'inquiétaient obsessionnellement pour mon avenir, que j'aie un travail 'sûr' (!) avec retraite, congés, assurance et mutuelle (prétexte ou raison de refuser que je fasse des études, trop aléatoire la philo, et démissionner de l'EN* il n'en était pas question) .. imaginons que je leur aie dit que, lorsque j'aurai 70 ans, des lois chiées par des nouveaux salopards supprimeraient sans vergogne ni concertation ces 'avantages' pour partie, ainsi que pour partie également la réversion des pensions dont mon père profita tout naturellement ....
Et enfin qu'on n'en serait même plus là parce qu'un gouvernement misant sur notre disparition et déplorant sa lenteur à venir refuserait par exemple un médicament efficace contre un virus mortel probablement créé par eux et leurs compères dans un labo spécialisé à l'étranger, après avoir laissé s'installer l'épidémie en adoptant toutes sortes de mesures appropriées (appropriées à sa diffusion s'entend) : désinformation, mensonges (pas de panique, ce n'est qu'une grippette) refus de fermer les frontières à des pays super atteints (le foot, c'est sacré)..  oui si j'avais alors fait mention de ces occurrences, ils auraient éclaté de rire, comme tous, et m'auraient traitée de dingue. Parano. Cela NE SE POUVAIT PAS. Ce n'était MÊME PAS IMAGINABLE NI IMAGINÉ. Un scénar ridicule de sciences fiction totalement inouï issu d'un complotisme (mais ça ne se disait pas alors) le plus invraisemblable.. de détraquée.
ET BIEN C'EST.
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* J'avais malencontreusement passé le concours de l'école normale d'instit qui me 'tenait' par la bourse qu'ils m'avaient octroyée 3 ans même si j'avair été 'externée' et la majorité étant à 21 ans, impossible de démissionner de mon propre chef, ce devait être eux qui le demandent et sans doute ? remboursent. Me 'rachetent' en quelque sorte.

L'armoise, plante anti palu

https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=YFiPRfD60QA

Vivre sans eau courante ni électricité. 4 ans de parenthèse


En ordre inversé, voici les liens avec les articles constituant une sorte de "journal de bord" de ces deux mois.. qui continuent ... Surlignés en jaune, ceux qui concernent essentiellement la question, en fait la ligne est floue entre les événements, sont-ils ou non reliés à ce mode de vie? Parfois c'est évident, d'autres, non.. En bleu, les poèmes à Nathan; en rose, relié aux poèmes à Nathan, "Mort d'un parrain" y compris le dernier lien ésotérique -les cartes- absolument authentique. Non surlignées, les anecdotes, ou les articles de ML, et surtout les découvertes littéraires qui devraient à elles seules faire l'objet d'un dossier spécial (Arthur Koestler ; Etty Hillsum). En fait tout concerne de près ou de loin cette expérience d'austérité volontaire et nécessaire : dire une bonne fois -presque- merde à EDF qui nous pourrit la vie et la planète après Tchernobyl, Fukushima etc.. et se passer d'eux, ne serait-ce qu'à titre d'expérience..
Dernière minute -après presque 2 mois-... Un phénomène étrange et inattendu s'est produit ; je n'ai plus du tout envie de vivre autrement.Je pensais que je compterais les jours et c'est bien le cas, mais pas comme prévu... A présent les gens qui regardent la télé, font pouet pouet pour avoir leur café me semblent un peu... lointains.. Je sais qu'il faudra revenir à la barbarie (qu'on appelle civilisation) sans doute mais ça m'emmerde.. Je ne suis pas sûre d'y consentir, à terme en tout cas.
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/08/dossier-vivre-sans-eau-ni-electricite.html

Vieillisme ''ces 'connes' de vieilles qui font leurs commissions trop souvent et contre qui il faudrait envoyer la troupe''

Note liminaire, amonester les vieux de la sorte c'est odieux ms aussi très con parce que les contaminés sont svt et peut être massivement dus aux livreurs, les malheureux livrant essentiellement des malades ! Oui, ce corona virus nous aura fait faire bien des découvertes ! Et du ménage. Verbatim d'un fil qui m'a tourné le sang, de la manière dont il est question comme une bonne blague des vieux indisciplinés de la part de ceux qu'à présent je n'ai plus aucun scrupule à appeler jeunes connards.

S : Sur vannes ça va... Aux alentours... les commerces se plaignent des retraités qui se déplace (sic) tous les jours pour les courses du jour. Veulent pas changer leurs habitudes. Un supermarché à même fait appel aux bénévoles pour les gérer sur la parking et FAIRE LA MORALE. (Majuscules de moi) On va finir par envoyer l armée sur les vieux ici. Les hôtesses de caisses sont furieuses et inquiètes..

D : Forces spéciales pour leur régler le compte.. non mais..On a un dernier drive à faire: on ne sort pas de la voiture.. Ici, en règle générale, c'est plutôt discipliné..Les gens rentrent en très petit groupe.. mes caissières sont très protégées.. Plus de marchés..Les communes sont quasiment désertiques. En voiture, les temps de trajet sont divisés par 2,5 car la circulation est très dense habituellement..Tout cela n'est pas folichon.. Bises masquées !

S : Il faut laisser faire le virus...s'ils veulent pas se plier aux règles... c'est dingue quand meme...ils sont les plus à risque pourtant...
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[ J'ai du mal à croire ms si ! j'ai bien lu ! Et QUI écrit !]

HL : Je fais cela, enfin presque, je n'ai pas de congélateur et mon frigo ne marche pas, je vais essayer de le réparer ms sans garanties, je suis une vieille avec ses habitudes, seule, je n'ai pas trop le choix et JE VOUS EMMERDE.

S : Je comprends ta condition et on peut en discuter (!) mais je n'apprécie pas, ms alors pas du tout ton impolitesse.

HL : Peu me chaud ma chère (cad en termes vernaculaires que j'affectionne parfois)
 'j'en ai rien à foutre' que vous comprenassiez ma ''condition'' avec cette gentille componction et même en deux mots ! de qui écrase les pieds d'un type en savate avec un escarpin et lui reproche d'avoir crié impoliment voire et mis ses pieds sous son talon... précisant quand même, il est bon, qu'il comprend sa 'douleur' ...  'gentillesse' typique de celle qui, après avoir chié ce que qui est suscrit dans cet ahurissant verbatim, n'est alors que simple (déplacée et humiliante) CONDESCENDANCE, notez en un seul mot mais on peut également comme les vers de terre, en faire deux, ça marche aussi. Salut et fraternité.  Nous reprendrons cette conversation d'ici 30 ans quand vous aurez mon âge.
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Texte ad delphinum pour FB :
Inacceptable ce que j'entends sur les vieux, et stt les vieilles (de sottise, de méchanceté et même de la part de gens de bien) qui vont 'aux' commissions trop souvent. Je fais cela, enfin presque, un peu moins qd m, ms je le FAISAIS jusqu'à la dernière semaine, ayant horreur de stocker, n'ayant pas de congélateur et un frigo qui ne marche pas, je vais essayer de le réparer ms ss garanties, j'ai salement pris le jus la dernière fois ! Evidemment je vis seule, je suis une vieille avec ses habitudes, je n'ai pas trop le choix et ....

Le cri de la sorcière contre les vieillistes


LARRIVE / ILLOUZ, non, l'état ne peut gérer le bien public ni le vouloir

Résumé ! de l'article précédent !
Larrivé/Illouz: non l'état ne peut pas gérer le bien public ms c'est L'INVERSE, et si pour le profit on laisse mourir des gens quand un médicament existe ce n'est pas une DÉRIVE ms l'essence du système politico-medico-économique maffieux, un kit motsdefemmes.blogspot.com/2020/03/helene via

Hélène Larrivé à partir de Eva Illouz, analyse de la 'crise'

Analyse, Helene Larrivé, à partir de Michel Foucault, Eva Illouz, Denis Caroll, Larry Brillant, et le 'coup' de Natavoyou (résume 'article plus récent' )

 "La santé, selon Michel Foucault, est l’épicentre de la gouvernance moderne (c'est le ''biopouvoir''). A travers la médecine et la santé mentale, l’Etat gère, surveille et contrôle la population. Le contrat implicite passé entre les Etats modernes et leurs citoyens est fondé sur la capacité des premiers à garantir la sécurité et la santé physiques des seconds. Et là, cette crise met en lumière deux opposés :
1 le fait que ce contrat, partout et inéluctablement, dans de nombreuses parties du monde, est progressivement rompu par l’Etat.. [ou le pouvoir, qui a changé de vocation ou révèle celle qui était véritablement sienne en s'auto servant du gâteau sans rien laisser à la plèbe ; si elle meurt, c'est son affaire ; or là, cela s'aperçoit cruellement, elle est indispensable] .. en devenant un acteur économique entièrement dévoué au Capital*. Le résultat, intentionnel ou non, a été une érosion extraordinaire du secteur public.
2 Et le fait, évident aux yeux de tous, que l’Etat, trop compromis par le capital, ne peut NI NE VEUT (contrairement à ce que dit Illouz), gérer et surmonter une crise d’une telle ampleur. Ni aucune autre mais c'est moins visible. Même de grosses entreprises que l'on croyait inexpugnables s'effondrent tel le mammouth Amazon qui  ne peut faire plus qu’expédier des colis postaux, et encore, avec de grandes difficultés.

* exemple réduire les coûts du travail, autoriser ou encourager la délocalisation de la production (et, entre autres, celle de médicaments clés), déréguler les activités bancaires et financières et subvenir aux besoins des entreprises.
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TRIBUNE. Surveiller et punir. ' Retombées zoonotiques''
Pour Denis Carroll, expert de premier plan en maladies infectieuses, travaillant aux Etats-Unis pour le Centers for Disease Control and Prevention, l’agence nationale de protection de la santé, nous devons nous attendre à voir ce type de pandémies se répéter plus souvent à l’avenir. Et cela en raison de ce qu’il appelle les ''retombées zoonotiques'', c’est-à-dire les conséquences d’un contact de plus en plus fréquent entre des agents pathogènes d’origine animale et les hommes – causé par la présence toujours plus importante des humains dans des écozones qui, jusqu’ici, étaient hors de notre portée, qui s’expliquent par la surpopulation, l’exploitation intensive de la terre (en Afrique, par exemple, l’extraction pétrolière ou minière dans des régions d’ordinaire peu habitées par les hommes). Un ami africain me rapportant les paroles d'un sorcier me disait que l'homme avait violé des espaces sacrés,  je dirais simplement à protéger et que nous allions périr de ce qu'il avait laissé échapper.

De même, Caroll et de nombreux autres (dont Bill Gates et l’épidémiologiste Larry Brilliant, directeur de la fondation Google.org) avertissent que des virus inconnus menaceront toujours plus à l’avenir les êtres humains. Le permafrost dégèle, libérant des virus archaïques contre lesquels nous n'avons pas d'immunité. Peu y ont prêté attention selon Illouz, en fait, si, mais pas les moliticiens.. politiciens ! trop occupées à réaliser des bénéfices, toujours plus sans relâche, exploitant terre et main d’œuvre en tous lieux ndlr et les alerteurs n'ont pas ete écoutés.. La crise actuelle est le prix que nous en  payons tous.
Post-Corona, (ndlr, et avant un autre !) les retombées zoonotiques, (ndlr les marchés chinois d’animaux vivants par exemple ou n'importe quelles  sources de retombées zoonotique devront (devront!)  étre contrôlés par la communauté internationale comme un arsenal nucléaire du moins de certains pays jugés dangereux, l’Iran notamment.)
Le milieu des affaires, partout à travers le monde, devra (devra!) réaliser que pour pouvoir exploiter le monde, il faut encore qu’il y ait un monde. (Ndlr, discours 'utinam' je crains qu'ils ne le sachent mais que la passion du profit n'obère sous peu encore une fois ces leçons chez ceux qui nous ont conduits là. Car NOUS SAVIONS pour bcp. Et qu'il faille que ceux qui depuis toujours avertissent prennent afin en main la situation, de TOUTES manières possibles. )

HL :
 La peur du public met certaines institutions en danger (elle sert à dépouiller la démocratie de ses institutions) et en promeut d'autres. Mais l’inédit de cette crise, c’est à quel point elle se montre hantée par l’''économisme'' selon Illouz, je préciserais l'''économisme MÉDICAL'', une forme particulière et déterminante. Le modèle britannique (laisser faire, le moins intrusif possible certes revient par l’auto-immunisation à la contamination de 60 % de la population c'est à dire à en sacrifier une partie, les faibles, malades, vieux ou bébés au nom du maintien de l’activité économique ! C'est la raison pour laquelle l'Allemagne et la France avaient ignoré VOLONTAIREMENT, minimisé et menti au sujet de la crise tant que cela fut possible.. alors que (cf Giuliano da Empoli) même la Chine (!) n’a pas osé utiliser ouvertement cet horrible argument, l’''économisme'' la sélection virale ! critère à prendre en considération dans la lutte contre le virus (du moins au début). Le dilemme (qui n'est pas sans précédent contrairement à ce que dit Illouz ) sacrifier la vie de nombreuses personnes âgées et vulnérables ou celle des entreprises ! et pas seulement, comme le dit Illouz, la vie de beaucoup de jeunes et d’indépendants, en fait il s'agissait tout simplement de sacrifier des low classes, qu'on obligeait à travailler) DES COBAYES aux système et à ses patrons. Comme la recherche méficale médicale ! le fait depuis des lustres. Rien de nouveau m si c'est plus visible.
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Il n’est pas sans ironie que ce soit le monde de la finance, généralement arrogant et si souvent impénétrable, qui ait été le premier à s’effondrer. Cela a montré que la circulation de l’argent dans le monde repose sur une ressource que nous considérions tous comme acquise : la santé des citoyens. (Ndlr non, de CERTAINS ET LA DESTRUCTION d'autres, ex ceux qui bossent dans les mines de coltan.) Les marchés se nourrissent de la confiance comme d’une monnaie pour construire le futur, et il s’avère que la confiance se fonde sur l’hypothèse de la santé. Les Etats modernes ont garanti la santé des citoyens : ils ont construit des hôpitaux, formé des médecins, subventionné la recherche médicale et conçu des systèmes de protection sociale. Ce système de santé était le socle invisible qui rendait possible la confiance dans l’avenir qui, à son tour, conditionne les investissements et la spéculation financière. Sans santé, les transactions économiques perdent leur sens. (Ndlr, pas forcément -ms exact ds l'ensemble- car la maladie aussi rapporte, et le plus qui soit).

La santé (ndlr, de CERTAINS !) était tenue pour acquise ; et ces dernières décennies, les politiciens, les places financières, les grandes entreprises s’accordèrent tous pour promouvoir des politiques qui réduisaient drastiquement les budgets dévolus aux ressources publiques, de l’éducation aux soins de santé, ignorant ainsi de façon paradoxale à quel point les entreprises avaient pu bénéficier de ces biens publics (éducation, santé, infrastructures), sans rien débourser pour cela. Toutes ces ressources dépendent de l’Etat et conditionnent l’existence même des échanges économiques. Pourtant, en France, 100 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés ces vingt dernières années (les soins à domicile ne sauraient compenser des lits en unités de soins intensifs). En juin 2019, les médecins et infirmières urgentistes avaient manifesté contre les coupes budgétaires qui sapent le système de santé français – une référence mondiale – jusqu’à le pousser au bord de l’effondrement. (NOTE, C'EST FAIT !)
A l’hôpital Emile Muller de Mulhouse, le 22 mars 2020. Gaël Giraud :
"Avec cette pandémie, la fragilité de notre système nous explose à la figure"
Au moment même où j’écris ces lignes, un collectif de 600 médecins annoncent porter plainte contre le Premier ministre, Edouard Philippe, et l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour leur mauvaise gestion de la crise (jusqu’au 14 mars, aucune mesure n’avait été prise). Aux Etats-Unis, pays le plus puissant de la planète, les médecins se démènent pour trouver des masques, afin de se protéger eux-mêmes. En Israël, en 2019, le ratio lits d’hôpitaux/population totale était tombé à son plus bas niveau depuis trois décennies, selon un rapport publié par le ministère de la Santé.
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La mue indispensable du capitalisme
Netanyahu et ses gouvernements successifs ont négligé le système de santé pour deux raisons :
1 parce que Netanyahu est fondamentalement un néolibéral qui croit en la redistribution de l’argent issu des ressources collectives aux riches sous la forme d’exonérations d’impôts (NDLR, NON QUANDD MÊME, IL N'EST PAS SI CON) ;
2 et parce qu’il a cédé aux exigences des partis ultra-orthodoxes qui sont ses partenaires créant ainsi des pénuries massives dans le système de santé. (Ndlr, pourquoi ?) Le mélange de gravité et d’hystérie avec lequel la crise actuelle a été gérée visait à dissimuler cette stupéfiante impréparation (manque de masques chirurgicaux, de respirateurs artificiels, de combinaisons de protection, de lits, d’unités de soins adéquates, etc.). Netanyahu et d'autres politiciens partout dans le monde ont traité la santé des citoyens avec une légèreté insupportable, échouant à comprendre que sans santé, il ne peut y avoir d’économie. (Ndlr, redite, CA DÉPEND POUR QUI.) La relation entre notre santé et le marché est désormais devenue douloureusement claire.

Le capitalisme tel que nous l’avons connu doit changer. La pandémie va causer des dommages économiques incommensurables, un chômage massif, une croissance en berne ou négative, et elle affectera le monde entier – les économies asiatiques ayant des chances d’en ressortir les plus fortes. Les banques, les entreprises et les sociétés financières devront supporter la charge, aux côtés de l’Etat, de trouver une issue à cette crise (ndlr, les banques ? Surtout les gueux ! Les pauvres) et devenir des partenaires pour la santé collective des citoyens. (Ndlr, de CERTAINS). Elles devront contribuer à la recherche, aux plans de préparation aux urgences nationales, et à l’embauche massive, une fois cette crise terminée. Elles devront porter le fardeau de la reconstruction économique, quand bien même cet effort collectif ne générerait que peu de profits. (Ndlr, un discours 'utinam' un peu hors propos,)

Les capitalistes ont pris pour acquises les ressources fournies par l’Etat – l’éducation, la santé, les infrastructures – sans jamais réaliser que les ressources dont ils spoliaient l’Etat les priveraient, au bout du compte, du monde qui rend l’économie possible. Cela doit cesser. Pour que l’économie ait un sens, elle a besoin d’un monde. Et ce monde ne peut être construit que collectivement, grâce à la contribution du secteur privé au bien commun. Si seuls les Etats peuvent gérer une crise d’une telle ampleur, ils ne seront pas suffisamment forts pour nous faire sortir à eux seuls de cette crise : il faudra que les entreprises contribuent au maintien des biens publics, dont elles ont tant bénéficié. (Idem).

Les élites et les butins de guerre LE COUP GÉNIAL DE NATAVOYOU ... NATANYAHOU
En Israël, malgré un bilan relativement peu élevé en terme de vies humaines (jusqu’à présent), la crise du coronavirus a profondément ébranlé les institutions du pays. Comme Naomi Klein n’a cessé de le souligner, les catastrophes sont pour les élites des occasions de s’emparer de butins de guerre et d’en tirer le maximum de profits. Israël en fournit un exemple frappant. Netanyahu a de facto suspendu les droits civiques fondamentaux et fermé les tribunaux (se sauvant ainsi in extremis du procès qui l’attendait). Le 16 mars, au milieu de la nuit, le gouvernement israélien a approuvé le recours à des outils technologiques élaborés par les services secrets du Shin Bet pour traquer les terroristes, afin de localiser et identifier les mouvements des porteurs de virus (et de ceux qu’ils auraient pu contaminer). Il a contourné l’approbation de la Knesset, pourtant prévu par la procédure, et adopté des mesures qu’aucun pays n’avait encore prise – y compris les plus autoritaires.

Les citoyens israéliens ont l’habitude d’obéir rapidement et docilement aux ordres qu’ils reçoivent de l’Etat, en particulier lorsque leur sécurité et leur survie sont en jeu. Ils sont accoutumés à considérer la sécurité comme une raison valable d’enfreindre la loi et de porter atteinte à la démocratie. Mais Netanyahu et ses acolytes ne se sont pas arrêtés là : ils ont mis un coup d’arrêt à la formation de commissions parlementaires, menant de facto ce que certains commentateurs et citoyens ont appelé un « coup d’Etat » politique, privant ainsi le Parlement de sa fonction de contre-pouvoir face à l’exécutif, et refusant les résultats des élections, qui les mettaient en situation de minorité. Le 19 mars, une procession légale de voitures munies de drapeaux noirs pour protester contre la fermeture du Parlement a été stoppée de force par la police, pour la seule raison que celle-ci en avait reçu l’ordre.

Thucydide, l’historien grec du Ve siècle avant Jésus-Christ, écrivait ceci au sujet de la peste qui avait ravagé Athènes durant la deuxième année de la guerre du Péloponnèse : « Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir, cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. » (1) Des crises de ce type peuvent générer du chaos et c’est dans ce genre de circonstances que, bien souvent, des tyrans font leur apparition. Les dictateurs prospèrent sur la peur et le chaos. En Israël, des commentateurs très respectés voient dans la gestion de la crise par Netanyahu un exemple d’une telle exploitation cynique du chaos et de la peur, dans le but de changer les résultats des élections et de se mettre hors de portée de la loi. Ainsi, Israël traverse une crise qui n’a pas d’équivalent ailleurs : sa crise est à la fois sanitaire, économique et politique. Dans des moments comme celui-ci, il est crucial d’avoir confiance dans les personnes occupant les charges publiques ; or, une partie significative de l’opinion publique israélienne est en train de perdre totalement confiance en ses représentants, du ministère de la Santé ou dans les autres branches de l’exécutif.

La bande-annonce de notre futur ?
Ce qui vient redoubler le sentiment de crise, c’est le fait que la pandémie requiert une nouvelle forme de solidarité à travers la distanciation sociale. C’est une solidarité entre les générations, entre les jeunes et les vieux, entre quelqu’un qui ne sait pas qu’il peut être malade et quelqu’un qui pourrait mourir de ce que le premier ne sait pas, une solidarité entre quelqu’un qui a peut-être perdu son travail et quelqu’un qui pourrait perdre la vie. (Oui ms ce n'est pas la 1ère fois cf les épidémies de variole au 17ième au cours desquelles des gens, les femmes surtout se sacrifiaient en s'enferment avec un malade pour le soigner.)

Je suis confinée depuis plusieurs semaines maintenant et l’amour dont mes enfants m’ont couverte a consisté à me laisser seule. (Idem, mais ambigu !) Cette solidarité exige l’isolement et fragmente le corps social en ses plus petites unités possible, ce qui complique nos organisations, nos rencontres, nos communications –  (pas forcément , la solitude est parfois aussi propice..)
Nous faisons aujourd’hui l’expérience d’une sociabilité de substitution : l’usage d’Internet a plus que doublé ; les réseaux sociaux sont devenus les nouveaux salons ; le nombre de blagues Corona circulant sur les réseaux sociaux à travers les continents est sans précédent ; la consommation de Netflix et de Prime Video a littéralement explosé ; les étudiants du monde entier suivent désormais des cours virtuels à travers « Zoom » – des salles de classe collaboratives. En résumé, cette maladie, qui nous oblige à revoir de fond en comble toutes les catégories connues de la sociabilité et du soin, est aussi la grande fête de la technologie virtuelle. Je suis persuadée que dans le monde post-Corona, la vie virtuelle longue distance aura conquis une nouvelle autonomie – maintenant que nous avons été contraints de découvrir son potentiel. (Ndlr il y a aussi une dépollution spectaculaire des lieux, ciel, eaux, terre ...)

Nous sortirons de cette crise, grâce au travail héroïque des médecins et des infirmières (infirmiers aussi) et à la résilience des citoyens. De nombreux pays en sortent déjà. Le défi consistera à gérer l’après- pandémie, en tirant les bonnes conclusions : l’Etat, encore une fois, s’est avéré la seule entité capable de faire face à des crises à si grande échelle. (Ndlr QUOIIIIII ? ai-je bien lu ? C'est évidemment l'inverse. Tout dépend ce qu'elle entend par état ms apparemment pas la m acception que moi !)
L’imposture du néolibéralisme est désormais exposée, et doit être dénoncée haut et fort. L’époque où tout acteur économique n’était là que pour "s’en mettre plein les poches" doit finir une bonne fois pour toutes. L’intérêt public doit redevenir la priorité des politiques publiques. Et les entreprises doivent contribuer à ce bien public, si elles veulent que le marché demeure un cadre possible pour les activités humaines. (Idem, utinam).

Laurent Jeanpierre : ''cette pandémie est la répétition générale de la catastrophe écologique''
Cette pandémie est comme une bande-annonce de cinéma qui nous donne un preview, un avant-goût de ce qui peut nous arriver si des virus bien plus dangereux font leur apparition et si le changement climatique rend le monde invivable. Dans des cas pareils, il n’y aura ni intérêt privé ni intérêt public à défendre. Contrairement à ceux qui prédisent une résurgence du nationalisme et un retour des frontières, je crois que seule une réponse internationale coordonnée peut aider à affronter ces risques et périls inédits. Le monde est irrévocablement interdépendant et seule une contribution de ce genre peut nous permettre de faire face à la prochaine crise. Nous aurons besoin d’une coordination et d’une coopération internationales d’un type nouveau, afin d’empêcher de futures retombées zoonotiques, pour étudier les maladies, pour innover dans les domaines de l’équipement médical et de la recherche, et plus que tout, il faudra réinvestir les richesses considérables amassées par les entités privées dans les biens communs. (?) Telle sera la condition pour avoir un monde.

(1) Thucydide, « La Guerre du Péloponnèse », chap. 2, 52.

Eva Illouz, bio express Sociologue franco-israélienne, considérée comme l’une des plus importantes figures de la pensée mondiale. Directrice d’études à l’EHESS (?) et professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem, elle étudie le développement du capitalisme sous l’angle des subjectivités. Elle a récemment publié "Happycratie" (2018), ''les Marchandises émotionnelles'' (Premier Parallèle, 2019) et, le 6 février 2020, "la Fin de l’amour", aux éditions du Seuil.)

Éloge du non travail, particulièrement d'actu en cette période où on peut enfin penser

David Graeber : “Il y a une relation inverse entre le montant du salaire et l’utilité du job.''
Anthropologue et militant anarchiste américain, figure de proue du mouvement “Occupy Wall Street”, il enseigne aujourd'hui à la London School of Economics. Son dernier livre, Bullshit Jobs (traduit en 2018 aux éditions Les Liens qui Libèrent) a connu un grand retentissement international.
Le secret du capitalisme : une grande partie des salariés ont l’impression de faire un travail inutile, ce que David Graeber appelle un bullshit job, un boulot à la con. La logique dans la création et la rémunération des emplois n’obéit à aucune rationalité sociale ou même économique. Le travail devrait être détaché des moyens d’existence grâce à un revenu universel et consister à prendre soin les uns des autres. Le phénomène Bullshit Jobs explique pourquoi les entreprises créent et conservent des masses d’emplois bidons, à rebours de tout ce qu’on croit savoir sur l’efficacité capitaliste. 
Comment définissez-vous les « jobs à la con » – en anglais les “bullshit jobs” ?
David Graeber : si les gens trouvent que leur boulot n’a pas de sens, que s’il disparaissait cela ne changerait rien, qu’à la limite le monde s’en porterait mieux, ça veut dire qu’ils font un job à la con: soit ils glandent toute la journée, soit ils ont l’impression que leur travail n’apporte rien à leur employeur, soit c’est carrément leur entreprise ou leur secteur qui est inutile ou nuisible.
 Combien de gens font des jobs à la con, selon vous ?
Avec ma méthode subjective, je suis probablement en-dessous de la vérité. Les gens qui écrivent des rapports que personne ne lit n’en ont pas forcément conscience ! À l’origine, j’estimais qu’il y avait environ 10 % de bullshit jobs, mais moi, je viens d’un milieu ouvrier où le travail consiste réellement à fabriquer des choses. Alors j’ai commencé à demander autour de moi : « qu’est-ce que vous faites au travail, en vrai ? ». On me donnait des réponses plutôt évasives, avant de finir par avouer : « une heure par jour ». J’ai donc écrit un article, par provocation, pour dire qu’un tas de jobs administratifs étaient complètement inutiles. Et là, badaboum, tout le monde s’est rué dessus. Je n’avais pas imaginé que tant de gens se sentiraient concernés. Du coup un sondage à montré que 37 % des salariés jugeaient que leur travail n’apportait rien d’utile à personne. Une autre enquête sur l’implication au travail a révélé qu’une grande majorité des gens étaient des « désengagés passifs », en gros qu’ils dormaient en marchant ! Les « engagés actifs » n’étaient que 15 % et, enfin, 15 % se classaient dans les « désengagés actifs », ceux qui détestent tellement leur job qu’ils s’arrangent pour le faire mal.
Vous faites une différence entre « boulots à la con » et « boulots de merde ». Expliquez-nous. Prenez les techniciens de surface à la London School of Economics : ils se lèvent à 5 heures, portent un uniforme débile et nettoient la merde, au sens strict. Ils utilisent des produits toxiques et, quand ils tombent malades, ils ne sont pas payés. Mais il font un job utile : s’ils n’étaient pas là, la LSE deviendrait invivable en deux jours. Ça, c’est un boulot de merde. En revanche, l’assistant du vice-doyen, qui a son propre bureau et gagne plus que moi, a probablement un boulot à la con. Quoique, si ça se trouve, son job consiste à inventer du travail à me faire faire ! 
“Le prestige et le pouvoir des directeurs dépend largement du nombre de salariés qu’ils ont sous leurs ordres”
Vous classez les jobs à la con en catégories assez loufoques. Comment les avez-vous choisies ?
En dialoguant avec les intéressés. J’ai construit une typologie soit en utilisant leurs propres termes, soit en m’inspirant de ce qui semble être la norme dans certains secteurs.
--- La première catégorie est celle des « larbins ». Qu’est-ce qu’elle recouvre ?
Pour moi, les larbins sont là essentiellement pour que quelqu’un d’autre puisse se sentir important, par exemple le réceptionniste dans une société qui ne reçoit jamais personne. En un sens, la plupart des jobs à la con relèvent de cette catégorie des « larbins ». Dans les grosses boîtes, personne ne cherche à supprimer les emplois inutiles parce que le prestige et le pouvoir des directeurs dépend  largement du nombre de salariés qu’ils ont sous leurs ordres. Prenez la fabrication d’un rapport annuel : une personne est chargée des diagrammes, une autre des illustrations, cinq autres de la rédaction… Personne ne le lira, mais le directeur pourra dire : « j’ai 500 personnes dans mon département ». C’est l’équivalent d’un chevalier au Moyen Âge, qui avait un serviteur juste pour lui épiler la moustache, un autre pour astiquer ses étriers, et ainsi de suite.
--- il y a aussi ceux que j’appelle les « porte-flingue » : leur fonction s’explique uniquement par le fait que d’autres entreprises en ont aussi – les avocats d’affaires, par exemple. Il y a ensuite les « rafistoleurs » : ils sont là pour résoudre un problème qui ne devrait pas se poser. Si votre toit fuit, vous pouvez soit réparer la fuite, soit mettre un seau et embaucher un type pour vider le seau. Raisonnablement, personne ne devrait choisir la deuxième option, et pourtant c’est ce que font beaucoup d’entreprises ! Une autre catégorie que j’aime bien est celle des « cocheurs de cases »....

Un PROVISEUR ça ne sert à rien, illustration de l'article suivant

Quand j'étais proviseure, sans l'avoir demandé je précise ! Et juste un an, la première chose qui me frappa fut mon inutilité. La secrétaire faisait tout, cad rien, ou peu. Les pions gardaient la cantine et relevaient les absences, les cuisiniers faisaient la bouffe et aux ateliers tout tournait sans moi, encore fus je remarquée d'y aller tous les matins car d'habitude ça ne se faisait pas. Au point que le directeur qui venait de divorcer, ébloui par une telle conscience professionnelle, me demanda en mariage si si ..
Juste on me demandait d'être là à 8 h et encore mon prédécesseur paraît il ne le faisait m pas ! Au cours d'un stage, car il fallait me 'former' à rien faire, je n'avais pas l'habitude, un ''prof'', si on peut dire, instructeur plutôt, nous dit ''UN PROVISEUR, ÇA NE SERT À RIEN. SI ÇA SE MET À SERVIR À QUELQUE CHOSE, C'EST QUE ÇA NE VA PAS. Illustration de mon post précédent.

Le corona révèle une donnée essentielle, la plupart des jobs sont inutiles voire nuisibles et plus ils sont inutiles voire nuisibles mieux ils sont payés

Le corona révèle une donnée essentielle, la plupart des jobs sont inutiles voire nuisibles et plus ils sont inutiles voire nuisibles mieux ils sont payés et considérés..
(Au bout de la chaîne, Président de la République, premier Ministre ou ministre de la santé). Un banquier est mieux payé qu'un éboueur, un PDG de Monsanto, qu'une aide soignante, des cadres d'entreprise, que les femmes de ménage qui triment et prennent des risques pour désinfecter leurs locaux car ils reviennent de Chine (un travail surpayé mais inutile ou NUISIBLE en générant un autre utile, INDISPENSABLE mais sous  payé pour compenser sa nuisance)...

Nombre de salariés, encouragés à rester chez eux, se retrouvent à se demander si leur boulot est véritablement utile. Le bullshitjobber. Cat face à l’ampleur de la crise sanitaire, les salariés non essentiels sont appelés à rester chez eux. Mais qui  Qui peut sérieusement s’enorgueillir d’être « essentiel » ?

  Et le Premier ministre de délivrer sa liste des commerces dits « indispensables », comme les pharmacies ou… les bureaux de tabac. Cohérent ? Pendant que les librairies font faillite, Amazon continue à livrer le moindre gadget comme si de rien n’était, et recrute à tours de bras pour faire face à l’afflux des commandes. Et rien n’interdit le cadre en mal d’exercice de se rendre sur son lieu de travail, si ce n’est une décision de son employeur. Ce qui nous laisse face à notre responsabilité individuelle : à quoi sommes-nous censés renoncer en temps de crise ? Et qu’est-ce qui justifie le maintien d’une activité ?  Notre activité vaut elle vraiment la peine d’être maintenue en pleine épidémie...


Jusque là soit. Mais on peut pousser plus loin : voire EN GÉNÉRAL ? Presqu'aucun  job ne sert à rien de toute façons face au dévouement des infirmiers,  

 Selon David Graeber, la plupart d’entre nous occuperait des boulots qui ne servent à rien, voire qui sont néfastes à la société. Le coronavirus nous plonge dans le vertige de notre inutilité et révèle l’ampleur du phénomène des « bullshit jobs » : la plupart d’entre nous occuperait des boulots qui ne servent à rien, voire qui sont néfastes à la société. Les grandes entreprises sont truffées de sbires dont l’activité quotidienne consiste essentiellement à flatter leur chef se flatter eux mêmes ou à remplir des tableurs pour respecter des « process » aussi vains que fastidieux ou à vendre des biens et des services qui coûtent et rongent les ressources naturelles. Bref, une bonne partie de notre travail DEVRAIT ETRE SUPPRIMÉ.
L'ENNUI EST QU'ON EST LE PLUS SOUVENT PAYÉ EN PROMORTION ... PROPORTION ! INVERSE DE NOTRE UTILITÉ ! On le voit ici avec ceux qui sont réquisitionnés : infirmiers, soignants, médecins, pompiers, caissiers, éboueurs. Les cadres peuvent rester chez eux faire du télétravail ... ou rien du tout.
SANS IMPORTANCE LA STÉ NE S'EN PORTERA QUE MIEUX. le ciel plus clair, l'eau plus limpide, l'air plus pur, les gens paradoxalement moins stressés. Pour la plupart des paradites ... parasites ! que nous sommes TOUS sauf les suscités, nous n'avons plus à remplir quelque challenge, ce qui est presque toujours le cas, ne ne sommes plus harcelés. Nous sommes ! 
Après le corona, il faudra en tenir compte !

Appropriation du savoir, technique, médical et philosophique par une caste politico médico économique qui nous conduit à notre perte pour se maintenir .. et s'y conduit elle même (Boltanski)

On assiste ici à l'éclatement de l'évidence hélas tardive pour certains de la véritable main basse sur le savoir, science, technique et logos (pour tenir le beignet) que nous subissons par une caste au pouvoir à trois volets, politico-médico-économique. Parallèlement à une dépossession prégnante du SAVOIR POPULAIRE, (Boltanski) notamment par le volet médical (plus facile car moins vérifiable, on peut difficilement dire du 'chaouche' ou du 'bélier' qu' ils ne marchent pas lorsqu'on voit l'eau monter ! mais d'un médicament qui a échoué que c'était inéluctable ou qu'il a qd même réussi un peu) ou à l'inverse son APPROPRIATION mais sans citer ses sources lorsqu'il est validé de manière évidente, en médecine naturopathe par ex, va de pair avec sa ridiculisation dans le cas inverse. Mais on exige toujours bcp plus des plantes que des pilules (par ex on conserve pour l'économique des médicaments dont on sait l'inutilité voire la toxicité) ... ridiculisation d'un savoir dit 'populaire' au sens péjoratif du terme alors même qu'il n'est parfois, ô stupeur ! que la COPIE par conformisme, mais à retardement, d'un savoir médical (cad 'de médecins', qu'il soit efficace ou charlatanerie) d'un siècle ou d'une génération d'avant, moment où il était considéré comme absolu. Ces ''copieurs à retardement'' sont la caste ignorante cad qu'on a tenue ds l'ignorance pour mieux l'asservir. Ou liquider les stocks (Distilbène en 75 ici). Une intox de classe du système politico medico économique, dont la rengaine contre ses esclaves est ''vous ne savez rien taisez-vous et obéissez'' après qu'on se soit assuré qu'il demereraient ds l'ignorance par des interdits plus ou moins sournois. Cercle bouclé. Cf mon père qui, alors que je les suppliais de faire admettre Marguerite à Nîmes (au CHU, d'un bon niveau) me reprocha de donner mon avis sans avoir fait médecine alors qu'ils m'avaient interdit de faire quelques études que ce soit et que je m'étais inscrite (en philo) en cachette. Suite :
Cerveau en court circuit, oui, et toute la lumière qu'apporte Boltanski est de percevoir et dénoncer qu' 'on' le leur a fait perdre ou obérer, ce bon sens, la pensée et même l'instinct*, 'on' étant le pouvoir politico-médico-financier ; on voit bien à présent bien se dessiner ce terrible amalgame dont il invoquait la pernicité, cette hydre qui tente de nous enserrer.

* Un médecin africain, féru de ... sorcellerie ! ou plutôt dirais-je de naturopathie spéciale disait que les sorciers ou les guérisseurs, cad tout le monde à la base, avaient appris des animaux et des plantes (exact, le nombre d'or) de leur observation et de leur instinct, dont nous conservons des traces mais que nous rejetons, relié à notre participation à un monde commun, un umwelt que nous formons indissociablement avec les animaux, les plantes, la nature et le cosmos, un monde dont seule chez nous une illusion persistante et commune (qui s'exprime souvent de manière dogmatique par les religions et de leur corpus de rites spécifiques voire obsessionnels censés être salvateurs) nous fait croire que nous sommes séparés et tout puissants au dessus de la mêlée ... et qui en ppe fonctionne en harmonie mais que ns déséquilibrons. Cet instinct, on l'a encore (le puma fiévreux léchant les saules, le chien gastritique se gavant de ... chiendent ! guéri illico, la chatte gravide de six énormes petits se précipitant sur l'ultravlevure en comprimés, le boeuf anémié sur des bouts de ferraille dégueu pour s'en repaître dédaignant les belles graines etc.. nous le possédons encore. Quand mon fils, sans que je ne le sache, fit une intox grave, ni le pédiatre ni moi ne comprenions à quoi... je l'ai littéralement gavé de bananes ce qu'il accepta assez bien. C'était l'antidote au poison, le bactrim que ce petit con avait bouffé ss que je ne le visse, je ne l'ai découvert qu'ensuite.

Ce savoir, celui des 'sorcières ' nous le possédons enfoui C'EST CE QUI A PERMIS AUX ESPÈCES DE SURVIVRE QUITTE À SE MODIFIER PAR MUTATION POUR S'ADAPTER À UN ENVIRONNEMENT CHANGEANT...  et le système maffieux politico médico économique cherche à nous l'enlever car il nous en libère.
Question : COMMENT avons nous spontanément SU ce que nous POUVIONS manger et ce qui nous tuerait ? Et ce qui au contraire allait nous guérir ?  Ceci par espèces car pour ce coup l'imitation est dangereuse, nous n'avons pas les mêmes toxisensibilités ?


Parfois l'argument est massif pour justifier l'injustifiable (chaipajeperiendirejépatudié) sincère ou non. Ici, lien avec un fil où il semble évident qu'il s'agit de baronnes stipendiées pour défendre ce pouvoir politico-medico-économique qui a su mais nous a laissés sans prévention ni prévenir pour se maintenir. 
https://motsdefemmes.blogspot.com/2020/03/corona-virus-la-chloroquine-contreverse.html