lundi 16 mars 2020

L'élevage non indus est pire pour la biosphère

https://valeryschollaert.wordpress.com/lelevage-non-industriel-est-pire-que-lindustriel-pour-la-biodiversite-et-le-climat/

Le retour au réel avec le Covi. Le spectacle a changé

Le retour brutal du réel (et de ses impératifs)

On le sait : toute la vie politique est devenu un immense spectacle coupé du réel. Tout ce qui est directement vécu (le chômage, la difficulté à boucler ses fins de mois) a été délibérément mis au rancart, au profit d'une société du spectacle, ennemie jurée de la Vérité. Formant un pseudo monde à part, objet de la seule contemplation passive du Peuple français devant sa télévision (cf Guy Debord : "La société du spectacle", édition Gallimard-Folio, 1972).

Avec la crise du coronavirus, la multiplication de décès due à ce que Si bête Ndaye appelait hier encore "une non épidémie", on assiste à UN RETOUR BRUTAL DU REEL . Retour à la réalité ordinaire scandée par une nouvelle routine, qui replace le REEL, SES IMPERATIFS AU PREMIER PLAN :

1)-Déclaration, tous les soirs du nombre de cas contaminés et de décès : une cinquantaine à ce jour. 2350 cas de contamination selon la DGS, même si le chiffre de 3000 cas suggéré par Olivier Berruyer semble plus proche du réel.

2)- Manque chronique de 50 000 personnels soignants nécessaires, afin de faire face à l'épidémie. Sur LCI, "le Pr Caume (Pitié-Salpêtrière) n’a pas mâché ses mots : "Les services de réanimation se remplissent rapidement. Il n’y a pas de place pour tout le monde(…) On n’est pas sûr que les autorités aient pris la mesure". Puis : "Il y a un risque avec les SUPER CONTAMINATEURS des personnes qui peuvent en contaminer des dizaines d’autres" (cf revue de presse du jeudi 12 mars de Stéphanie Mesnier-Angeli)..

Rappelons que c'est Thatcher, qui la première a "mis à la mode" la fait de ne plus soigner les malades après 70 ans. Et les autres pays, dont la France ont suivi. On peut donc véritablement parler de faillite criminelle de la gestion libérale des hôpitaux..

3)-Manque chronique d'appareils médicaux, capables de soulager les patients en détresse respiratoire.

4)-Manque chronique de tests de dépistage du Covid-19, et application de ces tests au compte-gouttes. Un médecin italien explique : "le 22 février, on a fait 500 tests en France contre 5000 en Italie (BFM du 12 mars).

5)-Absence de gel hydroalcoolique, masques protecteurs. Un sondage IFOP a montré que 95% des français connaissaient les "gestes barrière". Soit. Encore faudrait-il pouvoir les appliquer concrètement, ce qui est difficile avec des outils absents, y compris dans les "clusters" !

Comme aurait dit Lénine : les faits sont têtus. On ne peut pas les enjamber et le nier comme un discours raté, par un simple revers de manche. Ils s'imposent à nous, qu'on le veuille ou pas. Ceux qui se sortent le mieux de cette crise, intellectuellement parlant, ce sont les marxistes : c'est à dire : "ceux qui font une analyse concrète d'une situation concrète", et je me réjouis d'être de ce camp là.

Inversement, le gouvernement aux pensées hors sol continue de planer, sans jamais atterrir. Ainsi, on apprend dans le dernier Canard enchaîné que Riester, le ministre de la culture, se sachant contaminé, a posé en photo, solidement entouré de Bruno Le Maire, Jacqueline Gourault, Christophe Castaner et Christelle Delbos. Que ce gouvernement, produit de la société du spectacle, hors sol vis a vis du Peuple français qui souffre, ne sache pas gérer cette épidémie réelle, ni même se gérer eux même, c'est le contraire qui serait étonnant.

Que des femmes et des hommes attendent tout à coup de la Macronie autre chose que Macron déguisé en Tom Cruise, cela modifie du tout au tout les règles du jeu politique, construites "par" et "pour" la télévision pour les uns.

"Par" et "pour" l'hémicycle parlementaire, pour les partis dits d'opposition. On remarquera en particulier, l'étonnant silence de Mélenchon vis a vis de cette épidémie, et son appel à la "Solidarité nationale" derrière Macron et ses ministres, qui font pourtant chaque jour la preuve de leur incompétence.

Il va bien falloir que Macron atterrisse à un moment où un autre : surtout qu'il subit la concurrence des dirigeants chinois, italiens, américains, espagnols, n'hésitant pas a prendre les mesures d'urgence qu'impose cette contamination accélérée au coronavirus dans tous les espaces publics. Au moins, les Etats-Unis s'affolent et ferment les frontières. Pourquoi ne faisons-nous pas de même....?

Avantages du corona virus

Satisfaction relative du coronavirus.
1 moins de bruit ; 2 moins de carnistes kibâfrent aux terrasses donc moins d'animaux tués ; et pour eux peut être moins d'infarctus ou AVC ;
3 les gens reprennent goût à résister, au bricolage, il n'est que de voir ces congrès chics d'Importants ou kivoudraient le devenir à donf, chacun ultra sérieux avec son filtre à café sur le pif, désopilant, selon ta taille, yalé gros formats, les moyens etc ... retour à la nature, bientôt ils finiront, au lieu d'échanger leurs clés USB, par se flairer le cul comme les chiens ;
4 on peu aller dans la campagne tranquille, moins de bagnoles hystériques et qui voudrait violer ou voler une vieille avec un filtre à café sur le museau et son chien accroché ? Les impétrants sont réalistes, ils évaluent le rapport bénéfices risques, on le sait, les pulsions incontrôlables retrocèdent très bien devant 200 kg de mâchoires et un filtre à café sur le pif du machin au bout de la laisse.  20 km ds les bois, heureux.

Puis un tour à super U pour pain. Les gens font des stocks de PQ, pourtant c'est qd m une des choses dont on peut le plus se passer non ? Une partie non négligeable de ma culture chez Marguerite est le Midi Libre plié en 8 accroché à un clou  ..  je lisais certains articles avec passion mais ça s'arrêtait ! zut..  ou l'épiaire laineux, super ! Doux, épais, écolo. Il y en avait plein. Ms Marguerite voulait être moderne et avait opté pour le Midi libre.
Au fond, ce que je vois de plus contraignant est de ne pouvoir me gratter le nez mais enfin, je ne suis pas addict.

Quand on parle de culture... de Levi Strauss à Larrivé, vu du Ranquet

Quand on parle de culture... Culture et inculture. Soit un troll que Solange nous signale type faux intello qui croit en jeter en complexifiant son langage de façon à le rendre incompréhensible (selon le ppe 'quand il a répondu, on ne comprend même plus la question qu'on a posée.)
Je ne connais pas cet éjaculateur à freuderies précoce et tardif à la fois et par principe n'échange pas avec les ceusses qui parlent d' ''inculture'' en termes méprisants. Une exception pourtant pour cet abruti : pour un enfant indien acamontain par exemple, vous qui désignez par le même mot de ''belle-soeur'' la femme de votre frère, la soeur de votre femme ou l'épouse du frère de celle-ci ; de ''belle-mère'', (ou beau père) la femme (ou le mari) de votre père (ou mère) divorcé..  la mère de votre femme ou mari ou encore deux personnes dont les enfants se sont mariés (liens qui n'ont strictement aucun rapport, vous en conviendrez) ... passez pour un sombre crétin affligé d'une langue misérablement déficiente reliée à une culture idoine quand lui à 4 ans sait parfaitement, non seulement ces variations basiques mais possède à fond des nuances plus fines, à savoir que la soeur aînée est Ama (si elle est célibataire), Amat si elle est mariée, la cadette, Anou, et Abouti si elle est mariée .. quant à la femme de l'oncle maternel, Umo, c'est évidemment Uma et l'oncle paternel qui n'a absolument rien à voir avec l'oncle maternel est bien sûr Duto et sa femme, Dura... de même les 'cousins' des premiers sont Ido et les second, bcp plus 'proches', Dito, en tenant compte des variations selon l'âge et leur matrimonialité bien sûr etc etc ...  m'enfin !  C'est quand même évident ! Non ?


Defense ce Solveig Halouin (2) la notion de CONSENTEMENT

Contrairement à ce qu'on croit, SOLVEIG N'A PAS PERDU SON PROCÈS. Elle a eu un immenses mérite, celui de soulever un point assez peu relevé ni documenté, celui du CONSENTEMENT. Et ce n'est pas rien. Consentir, déjà, ça me gêne, (c'est tolérer, antonyme ici de DÉSIRER voir lien) mais en plus, à QUOI ? D'après ce que je comprends, son histoire avec G ressemble en mille fois pire à bcp d'autres et par ex à ce qui m'est arrivé avec mon premier mari. A l'époque parler de viol était d'autant plus impensable que la notion n'existait pas juridiquement et que ns étions mariés. Par contre, j'étais ds un sale état et cela ne pouvait être nié. Les flics, non, UN flic m'a dit alors : "qu'est-ce que vs avez fait pour que votre mari vs mette ds un état pareil ?'' (Note, j'étais enceinte). Se remettre ? Oui et non. 50 ans après, j'y pense encore parfois quand ça va mal*. Et j'ai parfaitement conscience (c'est aussi ce qui empêche de parler et motive ma défense de Solveig) que si je racontais ce que j'ai vécu, absolument tout à plat, et pourtant au fond c'est si simple, certaines, y compris des amies féministes impec, auraient du mal à me croire. Un gus lui aussi connu à l'époque, du moins ds un petit milieu, mais lui ds le genre ''héros'', disons un Che d'arrondissement, pseudo 'gourou' de quelques connards dont j'avais été qu'il exploitait à la corde, (il leur aurait fait croire que la terre tournait dans l'autre sens.) Qd j'ai enfin compris à 100%, difficile quand même de ne pas l'avoir totalement vu avant mais j'avais vingt ans, lui 26 et déjà un cursus d'adulte ambitieux âpre au fric, ô paradoxe ! **, ce fut le drame. Redoutait-il que je ne ''parle''? Je pouvais moi aussi avoir une petite audience et ternir la sienne. C'est là que l'affaire a éclaté. Au fond très brève. En vrac, viol, (massacre) tabassages avant après puis jetée sur un quai de gare à terre, j'ai glissé sur plusieurs mètres, arrêtée juste à temps (redite, enceinte).

* Un détail qd m : qd on parle d'oubli, de pardon et autres sottises : le corps, lui, n'oublie pas, il ne peut pas, les traces demeurent, qui parfois font encore souffrir (ce n'est pas mon cas ms ça aurait pu.)
** il m'avait suggéré de zoomer avec un très important qui louchait sur moi et à qui il devait bcp, protection, argent, peut être plus, je sais c'est inouï ms réel... et banal. J'ai refusé. Il s'est vaguement 'excusé' ensuite genre la jalousie est un truc de bourge fopaenfaireun flan tuvepaok etc ...  j'ai admis. A 20 ans qu'est ce qu'on est con parfois.

Je m'en suis tirée grâce à des amis (et des animaux) que je remercie ici. Lydie, Kiki, Ruben, mon éditrice du Seuil Monique Cahen, Marie Lou de la crèche, Frison Roche, Régis Debray et tant d'autres ...  par l'écriture et mon travail de prof de philo, au départ parmi les plus pauvres ... puis à l'opposé, le top niveau. On n'est pas un héros 24 h sur 24. Texte base  :

Défense de Solveig halouin

Entre serpillières et bretteuses...  les victimes de viols-agressions-coups ds l'enfance-désamour- harcèlement...
Défense de Solveig Hallouin qui a porté plainte pour viol et passe en justice pour diffamation. Merci Marie-Reine..

Jean Luc : ---- Je ne connais pas Caubère, c'est peut-être un prédateur, par contre je connais un peu Solveig Halloin (que j'ai eue comme amie fb), c'est une hystérique dont il faut se méfier...
Serge : ---- Elle a "une histoire douloureuse" et Caubère est un sale type aficionado, donc elle peut raconter n'importe quoi et l'envoyer en taule, ce sera bien fait ? D'emblée, son histoire ne tenait pas debout, elle n'a aucun élément de preuve (je sais, il est bien souvent impossible de prouver quoi que ce soit, mais c'est quand même un point à considérer), elle a un PROFIL PSYCHIATRIQUE inquiétant, et aucune des femmes dont elle demandait qu'elles confirment ses assertions ne l'a fait. Si on soutient ça, on nuit gravement aux victimes effectives. Désolé. Et ne me faites pas le coup du machisme, il faudrait vraiment bien creuser... 

Hélène : ----- Jean-Luc, vous faites une inversion banale entre les cause et les effets. Non, les victimes ne sont pas toutes sympathiques, équilibrées, plaisantes, petite maison dans la prairie.. En général elles ne le sont pas. Et c'est bien là QUE LE SYSTÈME SE REFERME SUR NOUS ! C'est le pire. Serge, vous aussi confondez cause et conséquence ; si j'admets que SH a un, je vous cite, ''profil psy'' (!) ce qui entre nous ne veut strictement rien dire, il faut en cerner les CAUSES. Or avoir subi des agressions sexuelles, viols ou 'seulement' coups voire harcèlement psy, là on a le pack comme svt, (moi aussi par exemple mais divisé par un facteur ''N'') rend parfois définitivement disons PARTICULIÈRE. Et se plaindre ensuite, outre qu'il faut du temps, des ANNÉES parfois pour OSER en parler quasi naturellement* c'est précisément courir le risque que ces ''particularités'' qui sont parfois très bien compensées voire utilisées, ms d'autres fois, difficiles à cacher et péjorantes (souvent les deux) ne soient magistralement retournées contre 'nous', de bonne foi, ou de MAUVAISE foi, et nous aggravent encore, stt si on n'est pas crues, cercle bouclé. On la boucle.

Parmi les effets induits, il y a des suicides, des dépressions, même tardives, on sait la cause ms on n'en dit rien pour ne pas déranger, incriminer, (conflit de loyauté), aggraver, par honte aussi, peur d'être accusée de ressasser, ou pire d'avoir été COMPLICES ou CONSENTANTES**, ce qui peut y ressembler tout à fait et qu'on se REPROCHE aussi ds certains cas... mais on y pense et on s'isole... ce qui soulage ds un temps puis aggrave. Ce passé particulier, (la violence passée dans l'enfance puis de compagnons  ou d'amies, la première entraînant svt la seconde) qui nous a forgées nous fait ressembler à l'alcoolique : on est MITHRIDATISÉES (on y fut obligées pour survivre). Donc, pour simplifier, on est des SERPILLIÈRES (par habitude on supporte plus qu'on ne devrait, que PERSONNE ne devrait) ... MAIS AUSSI DES BRETTEUSES REDOUTABLES sabre au clair prêtes à estoquer. Alternativement. Imprévisiblement. Patientes +++ comme l'alcoolique qui tolère de grandes quantités de poison, puis lorsque le foie est saturé et malade***, ultra réactives genre allergique à la moindre offense parfois minime : hop attaque-riposte ou fuite, svt définitive. On déroute, fascine parfois par notre capacité d'empathie et de compréhension rapide des affects (acquise par le passé, condition de notre survie) et effraie par nos revirements définitifs parfois impitoyables et involontairement ou 'désinvoltement' cruels.

* Ce que je fais à présent mais j'ai 71 ans, des diplômes universitaires théoriquement considérés, plus des broutilles.. mariée 2 enfants cadre sup donc en ppe serais top ''crédible'' ... et je n'en ai parlé qu'à 54 ans à la mort (accidentelle plus une erreur médicale) de ma mère. Si elle vivait je me serais tjrs tue.

** Voir la note au sujet ds cette notion, ambiguë (consentir à QUOI?) et inadéquate jusqu'au contr'emploi en ce qui concerne l'amour sexuel, un point essentiel que soulève Solveig.
 https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10218331472570508&id=1002739616
 
*** L'exemple du foie est excellent : tant qu'il n'est atteint que sur un tiers, on ne 'voit' rien, il fonctionne et encaisse même remarquablement son poison, fabriquant fidèlement le contre poison qu'est la bile. On dit du malade qui s'ignore qu'il 'tient' bien la picole. Ms lorsque ce tiers est atteint, il explose sans prévenir et la bile qu'il fabriquait en quantité le détruit, comme le Golem du mythe juif. Il en va exactement de m pour les trauma reliés à la violence passée.

Addenda
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10218339859340172&id=1002739616

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