dimanche 1 mars 2020
Pour Charlotte Lewis, qui a vu sa vie brisée quand elle a dénoncé le viol dont elle a été victime
Lettre ouverte à Charlotte Lewis qui a eu sa vie brisée après avoir parlé du viol dont elle a été victime et dit regretter de l'avoir fait.
Oui. Combien je te comprends ! De même JUSTE SE SOLIDARISER avec UNE victime ÉVIDENTE, ô pas de Polanski ici, pas connue, on n'est pas dans la haute ici mais chez les proles, voire lumpen proles, juste une pauvre gosse née hors mariage sacrifiée (sa mère aussi) pour l'''honneur'' (non ils ne sont ni arabes ni pakistanais, ni muz, juste des connards de base version catho) balancée à la DDASS où elle fut multi violée... juste dis-je se solidariser avec Anita a entraîné pour moi la haine, le bruit et la fureur, et définitivement, un ' exil'' ... Mais à la différence de toi, Charlotte, malgré tout ce qui s'en est suivi, je ne regrette rien. Il faut dire que c'était plus facile pour moi car je n'étais pas (sur ce coup du moins) en prise directe dans l'affaire et que je n'avais pas contre moi du haut gratin disons pour simplifier que in fine j'étais plus forte que les ''victimeur.es.'' Ms quand même ! Quelle saga!
À présent, pour faire la synthèse des deux positions, je dirais : ''avant de parler ou juste de réagir pour défendre quelqu'un.e qui brise l'omerta, assurez vos arrières, économiques, matériels, affectifs, une base d'amitiés et de relations solides, un boulot, bref ASSUREZ VOUS QUE VOUS ÊTES DE TAILLE À ESTOQUER ! SINON EN EFFET ABSTENEZ VOUS, ATTENDEZ DE VOUS ÊTRE RENFORCÉE, OU TROUVEZ UN BIAIS, SACHEZ VOUS MONTRER INVENTIVE, RETORSE S'IL FAUT... ET QUE VOUS VOUS ENGAGEZ VERS UNE LONGUE LUTTE. Tous les coups doivent être prévus et parés d'avance, sachez le, la coupable ce sera VOUS, évitez toute addiction, soyez impec, car tout vous sera reproché. Votre dépression à 16 ans, la maladie psy de votre mère, qui a forcément laissé des traces sur vous, votre premier divorce, un drame absolu pour lequel vous n'êtes pour rien mais qui va être utilisé contre vous (yapade fumée sans feu!) l'anorexie de votre fille, etc .. tout ce qui vous a cruellement atteint dans votre vie vous sera renvoyé à la figure mille fois avec délectation parfois sous la forme de fausse compassion comme si vous en étiez la responsable quand vous en êtes la victime ! pour finir, je conclurai avec la réflexion de Michel Jeury, un ami cher qui a suivi les épisodes au fur et à mesure : ''vous avez une arme, l'écriture. Et vous la maniez bien. Écrivez au fur et à mesure. Prenez le comme l'esquisse d'un roman à construire sinon vous allez devenir folle''. Ce conseil je l'ai suivi. Il était excellent. Faites le. De surcroît ça peut servir aux autres.
http://motsdefemmes.blogspot.com/2020/02/pourquoi-les-victimes-se-taisent-pour.html
Oui. Combien je te comprends ! De même JUSTE SE SOLIDARISER avec UNE victime ÉVIDENTE, ô pas de Polanski ici, pas connue, on n'est pas dans la haute ici mais chez les proles, voire lumpen proles, juste une pauvre gosse née hors mariage sacrifiée (sa mère aussi) pour l'''honneur'' (non ils ne sont ni arabes ni pakistanais, ni muz, juste des connards de base version catho) balancée à la DDASS où elle fut multi violée... juste dis-je se solidariser avec Anita a entraîné pour moi la haine, le bruit et la fureur, et définitivement, un ' exil'' ... Mais à la différence de toi, Charlotte, malgré tout ce qui s'en est suivi, je ne regrette rien. Il faut dire que c'était plus facile pour moi car je n'étais pas (sur ce coup du moins) en prise directe dans l'affaire et que je n'avais pas contre moi du haut gratin disons pour simplifier que in fine j'étais plus forte que les ''victimeur.es.'' Ms quand même ! Quelle saga!
À présent, pour faire la synthèse des deux positions, je dirais : ''avant de parler ou juste de réagir pour défendre quelqu'un.e qui brise l'omerta, assurez vos arrières, économiques, matériels, affectifs, une base d'amitiés et de relations solides, un boulot, bref ASSUREZ VOUS QUE VOUS ÊTES DE TAILLE À ESTOQUER ! SINON EN EFFET ABSTENEZ VOUS, ATTENDEZ DE VOUS ÊTRE RENFORCÉE, OU TROUVEZ UN BIAIS, SACHEZ VOUS MONTRER INVENTIVE, RETORSE S'IL FAUT... ET QUE VOUS VOUS ENGAGEZ VERS UNE LONGUE LUTTE. Tous les coups doivent être prévus et parés d'avance, sachez le, la coupable ce sera VOUS, évitez toute addiction, soyez impec, car tout vous sera reproché. Votre dépression à 16 ans, la maladie psy de votre mère, qui a forcément laissé des traces sur vous, votre premier divorce, un drame absolu pour lequel vous n'êtes pour rien mais qui va être utilisé contre vous (yapade fumée sans feu!) l'anorexie de votre fille, etc .. tout ce qui vous a cruellement atteint dans votre vie vous sera renvoyé à la figure mille fois avec délectation parfois sous la forme de fausse compassion comme si vous en étiez la responsable quand vous en êtes la victime ! pour finir, je conclurai avec la réflexion de Michel Jeury, un ami cher qui a suivi les épisodes au fur et à mesure : ''vous avez une arme, l'écriture. Et vous la maniez bien. Écrivez au fur et à mesure. Prenez le comme l'esquisse d'un roman à construire sinon vous allez devenir folle''. Ce conseil je l'ai suivi. Il était excellent. Faites le. De surcroît ça peut servir aux autres.
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