vendredi 28 février 2020

Un fantôme sous forme de serpillière

Une photo étrange...Contexte:
Je suis avec Michèle avec qui nous avons parlé de Montalet...
 [ un château médiéval en ruine sur les hauts du village qu'une assoc restaure (à gd frais et sueur de bénévoles) qui à mon sens s'est fait avoir par le propriétaire marchand de biens à.. Versailles (!) qui ne vient jamais, ne débourse rien et d'ici qques années, au terme du contrat que je trouve léonin, pourra récupérer son 'bien' ainsi que les rapports de celui ci, visites, location de salle etc ... plus une route carrossable qui a coûté une fortune ! on a parlé des premiers châtelains du 12 ième, de très mauvaise réputation dit-elle, disons carrément des bandits, un notamment, particulièrement cruel, colosse type les visiteurs... des batailles mémorables, sanglantes...  dont le fantôme hanterait les lieux et m le village en bas. Michèle aussi assure avoir vu quelque chose qui pourrait être un spectre mais flou (elle ne voit pas bien) le soir devant sa porte (c'est désert et mal éclairé car elle est dans l'opposition) ...  du coup je me montre particulièrement vigilante qd je vais la voir...  et ô stupeur, un soir, je  VOIS en effet sur le vestige de rempart une forme qui semble humaine, blanche, agressive, exactement comme elle m'avait décrit, telle qu'elle avait vu de loin. Elle ne peut escalader, c'est abrupt... mais moi  si, et je fonce aussitôt vers le machin, furax, bien décidée à en découdre avec ce salaud de baron sanguinaire qui fait chier ma copine neuf siècles après sa mort ! Las ! C'est un gros sac en plastique que le vent a enroulé autour d'un arbuste les ''bras'' en l'air.. ]

... Nous explorons le lit de la Cèze, ultra pollué (voir le blog ''sosceze'' ou à mon nom, car imposs d'envoyer le lien direct à présent) et photographions et filmons tout ce qu'elle charrie depuis le village, hélas elle sert d'égout, bien que plus loin, il y ait une baignade. Nous sommes en dessous du château et je filme sans arrêt sans faire attention, tout en parlant avec Michou du ''fantôme''... Sur le coup je ne vois rien, ni elle. C'est en montant les rushes chez moi que ça m'apparaît : on dirait l'illustration de la séquence et du personnage dont elle m'a parlé. (Bien sûr ce n'est qu'un ou plusieurs chiffons accrochés par la décrue à des branches d'arbres coupées par les castors. Ms qd m ! Brrrrr.... )

Enfance maltraitée, conséquences

On tait ses blessures en général, (pas seulement reliées à des trauma sexuels ou pédocriminalité) parce qu'on redoute, comme l'expérience nous l'a appris, que dévoiler sa fêlure (et quelle fêlure parfois) n'encourage des prédateurs ''à l'affut'' (qui n'osent attaquer ceux qu'ils haïssent  et ou envient ? redoutant de ne pas être de force) à se ruer alors sur nous pour nous écorcher.. UN ANIMAL SAUVAGE, C'EST CE QUE NOUS SOMMES TOUS en cas de trauma, lorsqu'on y a survécu. RENVOYÉS À L'ARCHAÏSME ANIMAL, l'animal qui se cache lorsqu'il est blessé afin de ne pas tenter un prédateur qu'il sent à l'affût partout ; on se tait, on fait bonne figure. Un enfant qui très jeune a subi l'injustice, coups, peur, engueulades terrifiantes (sans objet ou prétextes) humiliations, insultes, utilisation, délaissement (y compris dangereux) .. de la part de celle ou celui qui st sensés l'en protéger n'a plus confiance en PERSONNE. Puisque personne autour de lui, des témoins mêmes, ne le soutient, c'est que personne ne le fera. (C'est peut être que ça se passe comme ça normalement et qu'il faut se taire, comme tous.) Comment lui demander de parler ? J'ai eu la chance que mes instit, Marguerite et Josée aient réussi la performance de me soutenir clairement SANS dénigrer Lydie, un tour de force dont ces deux 'vieilles' femmes très peu instruites qui m'ont eue en charge furent capables. Sans cela j'eusse été perdue.

Exemple: quand j'ai parlé..
[au départ ici DEUX paroles se superposent, une concernant une AGRESSION SEXUELLE traumatique* subie par moi à 16 ans ; l'autre, qui n'a rien à voir, mon soutien à Anita, 13 ans (non apparentée) victime gravissime d'abord de son grand père, et ensuite de la DDASS où elle fut abandonnée (dans des foyers ou familles d'accueil, -viols-)..  Anita que j'ai CRUE et soutenue autant que possible ] ...
 ... bref, qd j'ai PARLÉ donc dévoilé ma fêlure, j'ai AUSSITÔT été le cerf à courre d'Adèle, tante de la petite et syndrome de Stockholm, défendant bec et ongles son père incriminé et accablant la petite (ainsi que la mère disparue de celle-ci) inversant cause et conséquence du drame et de son comportement (addict) ...  Adèle qui : 1 me calomnia partout, (folle mytho** son leit motiv, je l'ai su par des potes) sans bcp de succès (je suis connue et.. elle aussi) et 2 : vola une lettre que j'avais écrite à son mari (mon cousin, dans laquelle je faisais mon 'coming out' au sujet de l'agression sexuelle subie à 16 ans) puis sans rien lui en dire Y ''RÉPONDIT'' à SA PLACE par une lettre d'insultes particulièrement cruelle, et hors sujet (je serais une s. qui fais des histoires partout*** sème la merde, que personne ne peut aimer, d'ailleurs mon mari m'avait quittée trompée c'est pour ça, et mes enfants aussi, que je n'avais pas élevés ms laissés à ma mère, je ne parviendrais pas à comprendre un Couple, une Famille heureuse où On s'Aime sans autre choses (majuscules 'respectées' ms orthographe corrigée) où tout est Limpide et Rien De caché etc ...'' (passage désopilant si on songe qu'elle répondait à une lettre VOLÉE destinée à son mari au nom de celui-ci qui en ignorait tout... pour revendiquer la LIMPIDITÉ de leurs relations !) Il s'agissait d'un transfert presque parfait, comme l'observa mon fils qui avait trouvé le 'poulet' plein d'épluchures prêt à partir à la poubelle et l'avait lu malgré moi, en éclatant de rire**...Par la suite elle briefa sa fille contre moi, sa fille qui avec elle envahit ma propriété, menaçante, qui m'accusa devinez? d'inceste avec mon cousin (son père) j'ai dû faire intervenir les gendarmes pour qu'ils partent et depuis je ne peux plus aller chez ''moi''.

* il y en eût une autre, à 3 ans, non traumatique car je fus IMMÉDIATEMENT débrifée par ma gd mère.
** accusation classique contre ceux qui parlent ou dont on le redoute, Anita en fit les frais aussi..
*** intéressant de voir que l'homme que j'incriminais dans ma lettre, mon agresseur, n'était nullement un ami d'Adele qui le défendait pourtant en m'accablant odieusemement, bien au contraire, un bourgeois cultivé limite méprisant envers la gentuzza inculte vulgaire qu'elle représentait pour lui ... alors qu'au contraire, autrefois, j'avais été plutôt une 'amie voire même une aide. Un syndrome de Stockholm agit à rebours et de la logique, de l'éthique et de son PROPRE INTÉRÊT. Il se solidarise avec le victimeur quelqu'il soit et s'en prend à la victime, quelle qu'elle soit, c'est la structure squelettique qui lui permet de tenir. Dites lui que vous avez des attirances ACTÉES pour des gamines, tendance sadiques ou autre perversion et vous aurez ses suffrages, (même s'il n'est pas lui même pédo car parfois il le devient, et seulement victime, directe ou indirecte) ; dites lui que vous êtes victime, ou solidaire d'une victime-enfant (moi, je cumulais les deux) et il va vous déchirer à plaisir ! ou s'il est prudent, lancer contre vous un séide bien préparé (ce qui est une manière assez moche de le ou la victimiser par ricochet car il est évident que vous refuserez ensuite tout contact dont ce ''demi innocent.e'' eût grandement bénéficié.)

Note, si après avoir été victime ou seulement témoin impuissant (ce qui est parait-il pareil quant au trauma) les hommes tendent à devenir agresseurs, mais pas les femmes, bcp plus nombreuses à être agressées, on peut ici se demander si le syndrome de Stockholm ne 'remplace' pas chez les femmes cette tendance des hommes à réitérer leurs dols sur une victime, car finalement cela revient au même, ils infligent une souffrance à une victime, mais à la place d'un autre, du victimeur. En ce sens le complexe de Stockholm serait identique à celui du larbin : il se soumet (ça le rassure) à plus fort et lui rend service pour blesser ses victimes. Indirectement. On voit ici Adèle, non pas agresseure directe comme peut être un homme l'eût été, mais accableuse active cruelle* de TOUTE victime, surtout si celle-ci ose parler (Anita bien sûr, et moi-même qui cumule : 1 je la soutiens donc participe plus ou moins à sa dénonciation de son gd père et 2 je fais mon propre coming out quant à un trauma, infiniment moindre) et défenseure inconditionnelle de tout agresseur, même s'il la mésestime et si la victime de celui ci au contraire a incontestablement fait montre de générosité. D'où l'affreux dicton, "aide vilain tu seras son chien, botte le, son souverain".

* avec une cruauté insigne, Adèle, dans sa lettre, mélange le vrai et le faux et attaque comme un lynx un cerf plus puissant au défaut de l'épaule où elle s'accroche pour déchirer lentement : ma mère vient de mourir, je viens d'être à la retraite, ma fille après une anorexie gravissime pendant laquelle j'ai dû la confier à Lydie tout en m'en occupant de loin (études, lycée) je ne la vois plus, (ms elle réussit sa carrière) mon fils, si, mais avec qques pb moins graves, je n'ai aucune fratrie, mon mari en effet s'est associé à une autre femme (ce qui à l'époque me peinait) et enfin, ça, Adele l'a oublié ou ne l'a pas su ! une amie chère, ne m'ayant (la preuve est faite de ce qui m'était dit et répété et que je balayais) ne m'ayant courtisée que lorsque j'étais au top et pour CELÀ (exploitation) m'a larguée violemment etc ... Cela arrive svt en chaine, c'est l'entonnoir. Je suis donc en plein marasme (alleluïa, elle peut y aller enfin!) ms cette partie de l'affaire se règlera au mieux conformément à l'éthique, grâce à des amis, (D'AUTRES) ..  (quoique je ne puisse encore venir chez moi), mais la 'vraie' victime hélas demeure Anita, plus fragile, qui se suicidera à l'alcool. Il faut une immense base d'appui pour résister aux Syndromes de Stockholm, de la chance, être sans (trop) de scrupules, plus retorse, plus intelligente qu'eux. Cette force, je l'ai eue. Anita à 13 ans, et m après, forcément ne l'avait pas.

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Une photo étrange...Contexte:
Je suis avec Michèle avec qui nous avons parlé de Montalet...
 [ un château médiéval en ruine sur les hauts du village qu'une assoc restaure (à gd frais et sueur de bénévoles) qui à mon sens s'est fait avoir par le propriétaire marchand de biens à.. Versailles (!) qui ne vient jamais, ne débourse rien et d'ici qques années, au terme du contrat que je trouve léonin, pourra récupérer son 'bien' ainsi que les rapports de celui ci, visites, location de salle etc ... plus une route carrossable qui a coûté une fortune ! on a parlé des premiers châtelains du 12 ième, de très mauvaise réputation dit-elle, disons carrément des bandits, un notamment, particulièrement cruel, colosse type les visiteurs... des batailles mémorables, sanglantes...  dont le fantôme hanterait les lieux et m le village en bas. Michèle aussi assure avoir vu quelque chose qui pourrait être un spectre mais flou (elle ne voit pas bien) le soir devant sa porte (c'est désert et mal éclairé car elle est dans l'opposition) ...  du coup je me montre particulièrement vigilante qd je vais la voir...  et ô stupeur, un soir, je  VOIS en effet sur le vestige de rempart une forme qui semble humaine, blanche, agressive, exactement comme elle m'avait décrit, telle qu'elle avait vu de loin. Elle ne peut escalader, c'est abrupt... mais moi  si, et je fonce aussitôt vers le machin, furax, bien décidée à en découdre avec ce salaud de baron sanguinaire qui fait chier ma copine neuf siècles après sa mort ! Las ! C'est un gros sac en plastique que le vent a enroulé autour d'un arbuste les ''bras'' en l'air.. ]

... Nous explorons le lit de la Cèze, ultra pollué (voir le blog ''sosceze'' ou à mon nom, car imposs d'envoyer le lien direct à présent) et photographions et filmons tout ce qu'elle charrie depuis le village, hélas elle sert d'égout, bien que plus loin, il y ait une baignade. Nous sommes en dessous du château et je filme sans arrêt sans faire attention, tout en parlant avec Michou du ''fantôme''... Sur le coup je ne vois rien, ni elle. C'est en montant les rushes chez moi que ça m'apparaît : on dirait l'illustration de la séquence et du personnage dont elle m'a parlé. (Bien sûr ce n'est qu'un ou plusieurs chiffons accrochés par la décrue à des branches d'arbres coupées par les castors. Ms qd m ! Brrrrr.... )

Dépression ou comment s'en sortir

Et me revoilà !  Une dépression ou comment s'en sortir ou plutôt comment JE m'en suis sortie. Explications ds la journée !