lundi 10 août 2020

Roman familial. Parce qu'une femme existe comme l'Autre, doit on se taire ?

 Pour Christelle entre autre.... une réponse un peu longuette ms focekifo. 

Avez vous été témoin de la modification d'un personnage rapide voire IMMÉDIATE passant du normal (ex un gus plutôt sympa ds un cas, une nana impec gentille qui ne sort pas ses poubelles sans brushing ds l'autre - ms là on pouvait se douter car le jeu était moins subtil- ) au PERVERS affiché VOIRE REVENDIQUÉ (en ppe en tête à tête seulement ou juste devant des très proches et on est ''sûr '') ? 

Moi 2 fois. La première, il y a des lustres, c'est un collègue documentaliste, rapports cordiaux ms exclusivement professionnels, quoique quotidiens par le fait, ds un bon voire t bon lycée. C'est juste le jour des vacances, il m'appelle, je lui manque, du reste il a prévu ses vacances avec moi si je suis d'accord bien sûr (ce qui ne saurait faire doute) mon fils de 3 ans et ma petite de 8 ne lui posent aucun pb etc ... j'ai cru une blague. Non ce n'est pas TOI ? Il me le prouve. Si c'est lui. Juste un peu en état second. Alcool ? Jamais eu d'explication. Physique normal, plutôt beau mec, cultivé,  m âge. 

La seconde : voir le lien. Une furie déboule chez moi, (d'hab c'est le genre -controuvé- bourge de province amicale serviable toujours chic...  ms naïve -elle ne joue pas tb et la mégère parfois pointe un bout d'oreille vite rentré-) ...  exsudant d'une haine inouïe (ms je me doutais qd m de ce sentiment suite à une lettre envoyée voir lien) soutenue par sa gamine brieffée ++++ et qui sans dte ne fume pas que des Marlboros. Je refuse de me justifier (elles m'accusent de coucher plus ou moins avec son mari, accusation absurde à plusieurs titres) je cherche juste à les faire partir. Impossible. La petite (20 ans, grosse baraque) délire complètement ("je ne suis pas chez moi ms chez elle ou chez mes parents -morts hélas depuis des années- etc ... et par la suite elle téléphonera.... à mon mari ! pour qu'il intervienne...  CONTRE MOI ! tentant peut être de profiter de nos rapports distants ms qd m réels et aimants malgré tout. Du coup il est témoin de ce ... nouveau personnage imprévu et insoupçonné.) Au comble de l'horreur j'appelle les gendarmes. Ils viennent par chance. Aussitôt LES DEUX FURIES DÉLIRANTES se transforment en dadames calmes et ''dépassées'' désireuses de me calmer cae je vais mal et elles ne comprenent rien à ma colère, ms bon, je suis comme ça.. Comique : du coup les gendarmes menacent de m'embarquer pour outrage (je suis à bout ds cette lutte inégale et je m'exprime ss dte mal, ommettant peut être ?  l'essentiel ?) si je refuse de partir  ...  jusqu'à ce qu'une plus futée demande ''mais au fait, ICI, C'EST CHEZ QUI ?'' Le malentendu est levé. C'est chez moi. Ce st elles les intruses. (Note, les gendarmes ne st pas tjrs des flèches ! ) Physique délabré de la femme, malade. Intellect normal, ss culture. Se dit surdouée en maths. J'ignore si c'est vrai. (Doute qd m.)

Une autre fois ms bien avant, j'avais ? 23 ans sur autoroute (j'avais fait du stop) et soudain le mec, plutôt beau, cordial sans plus jusque là s'engage sur une bretelle et change.complètement de personnage, d'attitude, ne parlant plus ni ne répondant à mes questions ... EFFRAYANT.  Je m'en suis sortie de justesse. 

Et enfin, (il s'agit de celle d'avant toujours) peu avant l'anecdote relatée, il y en eut une autre, signe ss dte avant coureur. Voici.  Je quitte ma maison, (isolée alors) c'est la nuit, j'ai oublié un truc, demi tour rapide, je reviens ..  et je trouve la nana (qui est ma voisine et peut suivre mes mvts si elle est attentive ms il faut qd m des efforts) accrochée des deux mains à la grille de mon portail fixant l'intérieur de ma propriété comme hypnotisée. ''Que se passe-t- il ?'' (Je pense qu'elle a perdu quelque chose, un chat peut être, dt elle adore la compagnie, elle en a bcp). Et là c'est le changement EFFARANT. Un FILM d'épouvante. Elle refuse de se pousser pour que je passe, me fait face avec DÉTERMINATION (elle est corpulente ms je suis plus forte qu'elle je suppose car sportive et pas elle) et son visage change totalement, cela je ne puis le décrire, une voix surgit qui se fait caverneuse, ce n'est pas du tout sa voix habituelle mélodieuse, agréable, rassurante ! L'opposé. Et une haine indescriptible sur le visage ; ''POURQUOI III ? JE REGAAaaRDE...  ça te DÉRAAAANGE ? '' elle traîne sur les voyelles... bref...  je n'oublierai jamais. Oui j'ai eu peur et fort je ne suis pas chochote.

Juste une question : un tel revirement de didascalies, du zéro à l'infini, chez des gens LE RESTE DU TEMPS NON SEULEMENT 'NORMAUX' MS AFFICHANT VOLONTIERS UN BOURGEOISISME  DE CONVENTION PARFAIT, ABSOLU, UN SANS FAUTE, PAS UN IOTA QUI PÈCHE (CROIENT-ILS) NI UN MOUVEMENT QUI CLOCHE, l'avez vous VÉCU ? question essentielle : QUAND JOUENT -ILS ? DS LE PREMIER CAS OU DS LE SECOND ? OU DS LES DEUX ? CERTES L'ALCOOLISME PEUT EXPLIQUER L'HISTOIRE DU ROUTIER ET DU DOCUMENTALISTE, MS À MA CONNAISSANCE PAS L'AUTRE, DU MOINS POUR LA MÈRE. (QUOIQUE .... ? PEUT ÊTRE (INTOX MÉDICAMENTEUSE, CE N'EST PAS EXCLU, ELLE CHERCHAIT À PERDRE DU POIDS. )


Marie ---- Les gens ''à deux visages'', voire à deux voix différentes...eh bien ce sont des pervers ! Voilà ce que j'en dis. Surtout lorsqu'iels passent d'un personnage à l'autre en une fraction de seconde selon les circonstances. Authenticité, zéro. Ce qui n'empêche pas leurs motifs d'être débiles...

Les pervers de toute façon SONT débiles. Passent leur vie dans des noirceurs. La vie est si courte...ce sont des crétins, au masculin comme au féminin. Mettent leur ''intelligence'' au service de débilités. Fatiguants, épuisants de stupidité. 


H ----- addict ?


Aldo -------Il y a des bipolaires à tendance schizophrène aiguë, c'en est impressionnant ! Un excellent camarade, une crème, pouvait devenir calculateur, pervers et même violent brutalement, avant qu'il ait été stabilisé. Problème, ils était à la merci d'un médicament qui pouvait être en rupture, ou même d'une période de blues qui lui faisait refuser de le prendre... D'autres sont de "simples" pervers narcissiques dont le potentiel danger n'est pas connu, qui peuvent déraper et franchir les bornes de l'admissible voire plus... Et puis il y a le macho traditionnel, l'homme des cavernes "homo ursus dominator" pour qui une femme n'est qu'une esclave corvéable à merci, capable de jouer les preux chevaliers mais dans l'incapacité atavique de langer et de nettoyer ses mômes ou de faire la vaisselle sans faire une crise de honte mais qui joue les parallèles. (Ndlr, ms là il s'agit de femmes.)


Marie ------ ... c'est vrai qu'il y a de quoi avoir peur, on croit connaître les gens et puis...un jour, on assiste à un pétage de plomb imprévu -- comme tu l'évoques, Hélène. Oui oui, j'ai assisté à des scènes étranges, de ce genre. Ne comprenant ni les tenants ni les aboutissants. Et aussi, il y a le ''cas'' de ces gens ouvertement hostiles, on ne sait pas pourquoi... on leur a rien fait, à peine dit deux mots, banals en plus. Des personnes pourtant pas considérées comme ''folles'' par ailleurs. Je n'ai jamais trop pu démêler ces histoires de fous, d'ailleurs ce n'est guère intéressant. J'essaie d'éviter les dingues.... 

 Je suppose que ce genre de cas n'est pas très courant.


H ------- Marie certains de ces gens (ce n'est pas le cas de celle que j'appellerai l'Autre heureusement) svt des h politiques ou assimilés, peuvent être extrêmement convainquants, ex mon premier mari, un ''che'' d'arrondissement tjrs suivi d'une troupe ou plutôt une troupette prête à tout pour lui, et À TOUT CROIRE ... LUI QUI LES MÉPRISAIT ouvertement. Voir aussi ''je journal d'un salaud''. 


H ----- La différence pt est énorme entre les ''vrais'' (ma gd tante était malade psychique ms non perverse bien au contraire) et les faux ''fous'' ou malades psy plutôt. Les premiers ne jouent pas, ne changent pas m devant le ''danger'' d'être par ex internée (la malheureuse l'a été plusieurs fois, l'horreur) je me souviens l'avoir suppliée - ma gd mère, devant le danger, avait dû se résoudre à appeler le médecin et les pompiers - "s'il te plaît tata reviens à toi  ! redeviens toi même sinon ils vont t'embarquer...'' Ms rien n'y faisait elle continuait son délire (et était bel et bien embarquée) tandis que la femme de l'anecdote et sa fille se st littéralement métamorphosées dès que la voiture de police est arrivée. D'autre part ds leur cas, il s'agissait, pour la mère, juste d'un demi délire disons 'plausible' à l'extrême rigueur (genre j'étais une salope qui couchait avec son mari) plus grave chez la fille (selon elle ''je n'étais pas chez moi ms chez mes parents -morts depuis longtemps !- donc elle avait le droit de violer ma propriété' etc) tandis que chez un ''vrai'' psychotique comme ma gd tante la dimension est toute autre (incohérence du moins apparente des propos, accusations loufoques, invraisemblables, hallucinations parfois etc...  et stt il n'y a AUCUN bénéfice à tirer de ces crises, sincères, contrairement à l'Autre -qui désirait impérativement me couper de son mari parce qu'elle redoutait que ... passons...  mais que je couche avec était secondaire, un prétexte invraisemblable, en fait il était question de tout autre chose de bcp plus inquiétant pour elle.) Je vois une gde diff entre la ''vraie'' folie, relativement ''innocente'' et qui touche et broie la personne atteinte comme première victime, (bénéfice nul voire perte immense) et le ''jeu'' (?) de l'autre, qui semble calculé parfois de manière très complexe (bénéfice impt). Ce qui rend bien le personnage de la première (la ''vraie'') est le film ''Une femme sous influence'' avec l'extraordinaire prestation de Gena Rowland ds laquelle j'ai retrouvé tout à fait les crises de ma gd tante. Rien à voir avec l'autre, que je crois simple comédienne. Les Liaisons dangereuses plutôt. La petite (20 ans) étant entre les deux.


M ------ oui, le film de John Cassavetes avec Gena Rowlands et Peter Falk, A Woman Under the Influence est excellent et fait peur (être face à la déraison d'une personne aimée, mère de ses enfants...). 

J'entrevois la différence que tu fais, oui. Mais il y a des gens qui sont ''un peu tout'', càd qu'ils peuvent changer d'attitude totalement en moins d'une seconde selon qui est là (manque d'authenticité), tout en étant inaccessible au raisonnement sur le fond des choses, et sans tirer vraiment profit de leurs errances, au contraire mais avec un fond d'a-moralité totale. 


 H ----- ''Une femme sous influence'' (ou ma gd tante) oui, ça fait peur .... ms MOINS QUE L'AUTRE qd m car on sent l'innocence et l'absence de méchanceté volontaire. On est juste désolée pour la ''malade'' elle m tandis que l'autre TERRIFIE vraiment car elle surprend d'un coup (du moins le premier) et calcule, on ne sait plus où on en est. Par ex ma gd tante était ''détectée'' depuis des années et relativement prévisible, du moins ds les grandes lignes. Avec elle, on s'attendait tjrs à qque chose ! Et on surveillait ...  tandis que l'Autre s'est révélée d'un coup et a frappé (moi) de manière sophistiquée imparable ou quasi.. puis s'est rétablie tt de suite. Une morte à la clef tt de m ! (voir le clip ''Pour Sarah'') car je n'étais hélas pas la seule ds la mire. Le personnage rappelle la Merteuil des ''liaisons'' et non Gena Rowland. Ds le premier cas, ON SAIT QUE L'ON NE COMPREND PAS ! Ds le second on comprend qd m ! ms là, la profondeur de la cruauté du calcul, du mal terrifie stt chez une douce gentille tjrs prête à sourire presque gnan gnan culcul. 


M -------Helene oui, le distinguo s'impose ! Au-delà du cas de ma mère, atteinte de jalousie absolument délirante, machiavélique à ne pas croire, sadique, narcissique introvertie (et non pas 'grandiose'), l'une des soeurs de ''monsieur-fier-d'être-con est une perverse sadique, machiavélique amorale...qui donne une impression charmante de prime abord... mais quel épouvantable personnage, narcissique grandiose, ment, calomnie à outrance, sème une zizanie atroce, vole, extorque, colonise la vie des autres...un cauchemar ''déguisé en fleur'' comme dans la chanson de Brassens, au petit rire cristallin...


H ------- La jalousie pathologique parano est une des pires psychoses ou maladies ou je ne sais quoi ! qui soit. Mon premier mari en était atteint et ... tu connais la suite peut être (il a failli me tuer).


M ----- quoi ?


H ------ Je t'enverrai le lien, j'en ai un peu, très peu ! parlé . Les autres formes de pathologies dt tu parles, je ne connais pas ...  ms peut être y a-t- il un INTÉRÊT tout simplement à la base ? Donc ce ne st pas des pathologies. Peut être ne faut il pas tout psychologiser ? Mais psychologiser qd même! Tout est intriqué en biologie, en physiologie et en psychologie. Par ex mon 'affaire' provient d'un passé ancien et il n'est pas exclu que l'Autre (je vais l'appeler ainsi) n'ait pas elle même été briefée par ...  sa belle mère (la femme de mon oncle donc ma tanre) qui consciemment ou non voulait se venger non de moi ms de ma mère (sa belle soeur) laquelle s'était non pas opposée ms ouvertement n'avait pas été ravie de son mariage avec son frère. Une question POLITIQUE, IDÉOLOGIQUE. On est juste après la guerre, en 45, et les blessures sont à vif. Ma mère avait vu son fiancé mourir sous la torture et en était restée accrochée au plafond. Elle le resta toujours. La haine couvait, invisible .... 50 ans ! Qui a éclaté à la mort de mon oncle.... mais contre moi aussi, stt à la mort de ma mère (je faisais une cible facile, la sultane, non et il fallait bien que l'eau sale se débonde sur quelqu'un. Moi. Il n'y avait que moi. Qui a utilisé qui ? Je ne sais, ms je devine à présent ! Est-ce ma tante qui s'est servie de sa bru pour me cibler faute d'avoir pu cribler sa belle soeur inexpugnable ? Est ce la belle fille qui s'est lancée toute seule à l'assaut par jalousie et stt crainte que je ne dévoile à mon cousin son mari qques ...  secrets qui l'eussent grandement mise à mal  ? Les deux ? Deux mobiles fort différents réunis en somme vers une seule cible, moi ! qui représentais ds les 2 cas un danger ? La lettre que j'avais écrite à mon cousin (d'où l'affaire à éclaté, d'ou c'est parti ) .. (presque pour m'excuser suite à une dispute banale ou quasi ! ) qu'elle a volée (soit) puis, plus grave, à laquelle ELLE A 'RÉPONDU'' EN SON NOM ! par une lettre d'insultes d'une insigne cruauté -contexte, ma mère venait de mourir, nous venions de nous  séparer mon mari et moi et je venais d'être à la retraite ! Dur ! J'étais fragilisée. - (en substance, j'étais une folle que personne ne pouvait aimer, mon mari m'avait quittée pour cela, bien fait, ma fille refusait de me voir, je n'avais pas élevé mes enfants ms avais laissé ma mère s'en charger, je semais la merde partout etc .... - un transfert, je sais, comme avait observé mon fils qui s'en était saisi malgré moi, par jeu, et s'était bidonné de fou rire à sa lecture à voix haute, de fait c'était comique-  tandis qu'ils formaient, eux, ''un Couple Uni où régnait l'Amour et où Tout était Limpide comme l'eau et Rien n'était Caché'' etc ...  -de curieuses majuscules à tout bout de champs- et, (ce dont on s'aperçut après, ms qui était déjà sensible alors) le 'limpide comme l'eau' et ''rien de caché' ne manquaient pas de sel compte tenu qu'il s'agissait d'une "réponse' au nom d'un autre son mari ! à une lettre qui lui avait été volée !) Et à présent je m'interroge en relatant cela (car j'évite d'y penser d'hab-) et je DÉCOUVRE après coup un détail oublié peut être fondamental : avais-je fait une allusion, discrète, au passé (cad à la 'réticence' -justifiée ? toute la question est là !  - de ma mère au mariage de son 'petit' frère avec quelqu' une d'un bord politique aussi opposé ? ) oui, je crois, ms très discrète. Cependant compréhensible du moins pour ma tante. L'Autre a-t-elle MONTRÉ exprès ma lettre à sa belle mère adorée pour ....  semer la merde entre elle et moi ? Ds cette hypothèse, ma tante a dû être mal à l'aise ++++  et j'observe en écrivant ! mais ouiiii ! que c'est à ce mt là que nos rapports, excellents avant, se st détériorés. Hé oui ! Un cold case s'éclaire ! 

Car la merde, l'Autre y tenait (pour des raisons sans intérêt ici). Son statut y reposait. Et combien y tenait-elle, à ce statut !

Ou est-ce ma tante qui s'est servie de sa belle fille  contre moi... pour se venger de ma mère ! et de ses réticences 50 ans avant ! devant son mariage avec son frère ? Lydie, la Sultane qu'elle n'avait jamais pu atteindre ? Et devant qui elle avait dû faire bonne figure ? Qui est la Merteuil des deux ? Ma tante, qui avait prouvé, sous ses dehors de jolie femme sexy toute simple presque sotte qu'elle était en réalité une femme d'affaires redoutable ? L'Autre, qui, sous ses dehors opposés de ''je suis surdouée en maths'', est une intrigante perturbée +++ et heureusement maladroite...  et dont les intrigues se retournent contre elle, tel Oedipe qui pour fuir son destin, le rencontre...  pas de chance qd m. Je ne le saurai jamais de façon certaine. Une inter relation ?

Ms je ne vois rien de pathologique là dedans, juste une course cynique effrénée ms MASQUÉE, au pouvoir, si minime soit il (ou pas) à l'argent (idem) et surtout à la considération bourgeoise d'une petite ville un peu courte. Car l'Autre est ou était prête à tout pour sortir d'un milieu peu enviable et peu envié, et c'est cette 'passion' pour la respectabilité À TT PRIX qui ss dte a tt déclenché. Se servir des autres, un art. De moi contre Lydie qui, lucide, la rejetait un peu (et ss dte l'avait humiliée) puis s'acharner contre moi une fois la Sultane morte... pour plaire (ou peut être m pas, juste pour le fun) à sa belle mère qui en avait autant contre la Reine morte MAIS POUR DES MOTIFS TOUT À FAIT DIFFÉRENTS. Oui, merci Marie de m'avoir soudain fait par ce fil sur la maladie mentale et la perversion que je distingue ici, prendre conscience d'une autre manière peut être de COMPRENDRE ce roman familial si cruel pour moi ! Et devenu soudain plus tolérable. Fût-ce au prix d'un noircissement plus accentué de l'Autre. Peut être en effet la distance presque odieuse que mit soudain contre moi ma tante tant aimée a cette même origine, la lettre volée où je fais allusion à la guerre, qui lui aurait été rapportée pour casser les rapports entre moi, la nouvelle Sultane, et un groupe familial d'alliance où il lui importait de régner sans partage, hors surtout d'un regard politique critique sagace qu'elle redoutait tant et plus de moi, formée tt de m par Lydie. Or c'est rigolo à la llimite, ce regard, je ne l'avais pas DU TOUT* et c'est précisément cette recherche, ces intrigues sophistiquées quasi obsessionnelles qu'elle mena contre moi qui, une fois dévoilées, car tout se dévoile ds un village, on est tous plus ou moins à poil, et c'est bien ainsi ! qui m'ont fondée à dénouer (au départ en partie, et à présent  en totalité crois--je) les noeuds de l'affaire. Cela sauve maintenant un peu les meubles. Dommage il est trop tard. Ma tante est morte. Merci Marie en somme !

* lui ''pardonnant'' volontiers son arrivisme odieux à la fois soumis aux forts et cruel aux faibles -jusqu'à un certain point- étant donné le milieu dont elle était issue.


M ------ Helene  une histoire de femmes, donc...

Une fresque, une saga -- surtout pour qui n'a pas une représentation forcément claire des personnages (comme moi qui ne les connais pas). ''En somme'', comme tu dis ! Il y a un tissu familial né de ces histoires de chacun.e, croisées et entrecroisées. Une complexité, rendue vivante jusqu'à ses couleurs, par ton écriture -- merci pour le partage !


H ------ Non, ce n'est pas une hist de femmes ! (Ecrire ? Oui ! Fais le ! C'est en effet vital. L'écriture ou la mort. ) Ce n'est pas ''une histoire de femmes'' ds mon cas mais de GUERRE (JE SUIS NÉE EN 48, COMME L' ''AUTRE'', ) une histoire POLITIQUE, de résistance et de .... disons compromissions supposées. Tout ça s'est passé avant ma naissance, pdt la guerre. Ni une hist de cul. La soi disant jalousie de l'Autre (peut être réelle d'ailleurs*) est prétexte à cacher du plus lourd. Bcp plus lourd. Ds les 2 cas d'ailleurs. Il y a des motifs de haine ''tolérables'' le cul en est un ! et d'autres honteux et certains peuvent se servir des premiers pour cacher les seconds. 

* je suis mieux physiquement qu'elle et j'ai eu la chance, enfin pour simplifier, d'être issue et formée par un milieu cultivé. Pas elle.