lundi 8 juin 2020

Adama Traoré, la polygamie et la suite

Je ne vais pas me faire des amis ms tant pis. Il faut aussi le dire.
Comme George Flyod aux USA, Adama Traoré est mort lors de son interpellation par les gendarmes, qui du reste n'en avaient a priori que contre son frère Bagui.
Mais revenons sur l'affaire. La famille d'abord.
Mara-Siré Traoré, chef de chantier d’origine malienne (note, pays d'excision) a eu DIX SEPT enfants de quatre femmes différentes, deux successivement puis deux autres en même temps. Sept d'entre eux ont ou ont eu des 'ennuis' avec la justice. Sans doute leurs conditions de vie l'expliquent-ils mais de toutes manières, donner le jour à dix sept enfants est un défi qui obère considérablement leurs chances de bénéficier d'une éducation attentive, soignée et éthique, il n'est pas possible qu'il en soit autrement. De plus, ces familles polygames où les femmes sont de facto réduites à rien n'offrent pas, de l'avis de ceux qui les ont subies, l'image de la ''petite maison dans la prairie'' ; les jalousies, les clans, sous clans, intrigues, trahisons, violences y sont la règle commune et les rongent, surtout dans des locaux forcément trop exigus, les femmes les unes contre les autres, les enfants de leurs lignées suivant le mouvement, le mari ou plutôt le MAÎTRE, exigeant, on a ici une sorte de Cour à la Henry VIII où les épouses, premières victimes, harcelés de travaux, épuisées d'enfants, (leur statut en dépend, et, talonnées de rivales, elles s'efforcent d'en produire en nombre) remplacées quand usées, délèguent leurs responsabilités : c'est ainsi que parfois des enfants ou des femmes paradoxalement se retrouvent totalement livrés à eux mêmes, seuls, ou martyrs de belles mères et demi frères ou soeurs. Cf Suzanne Rousseau ''le petit garçon qui courait derrière un taxi''*. Notons aussi que la polygamie étant interdite en France, c'est Mara-Siré Traoré qui le premier a transgressé la loi du pays où il avait choisi de vivre. Que ses enfants, en le cas sa tribu, l'aient suivi (en aggravant lourdement ses encoches) est dans la logique de toute famille : la reproduction. Ms tout s'enchaîne PAR LUI.
De fait : Adama, ex plat boy, avait déjà fait l’objet de 17 procédures pour vols, stupéfiants et était accusé de viol par un co-détenu ; Yacouba, condamné à 18 mois ferme pour avoir tabassé celui qui a accusé Adama de viol, puis à 3 ans ferme pour avoir tabassé un chauffeur et brûlé son bus ;  Samba, à 4 ans dont 18 mois avec sursis pour violence avec arme ; Bagui, à 30 mois ferme pour extorsions sur femmes vulnérables ; Serene, à 4 mois ferme pour outrage sur le Maire de Beaumont-sur-Oise ; Youssouf, à 6 mois dont 3 avec sursis pour outrage et menace de mort sur policiers ; quant à Assa, éducatrice spécialisée, qui joue un peu le rôle de chef famille, elle est poursuivie pour diffamation ms sans doute est-ce seulement relié à ses prises de position passionnées et désespérées en faveur de son frère qu'on peut comprendre. C'est tout. Les autres sont plus jeunes.

* Ds son livre, Suzanne relate l'abandon de sa mère par son premier mari africain, haut fonctionnaire arrogant et violent qui vit ds le luxe d'une villa de ministère à B qd celle-ci, dont il fut coupé très jeune par la dernière épouse de son père polygame (qui en eut en nombre ainsi également qu'une trentaine  d'enfants) qui, à force de brimades de pire en pire, fit en sorte qu'elle s'en aille, meurt presque de faim ds une hutte éloignée au fond de son village d'origine. Les images de cette ''vieille'' femme (de ? 50 ans ? ) édentée et squelettique sont saisissantes. Son fils adoré est ministre.

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