Une question me trouble. Voici. Je manifestais hier ma colère (l'armoise me donne des ailes !) devant ces ''bravos ! merci d'être là ! et autres bruyantes congratulations" [•••••] destinés en vrac : à la pharmacienne qui fait sa caisse tous les soirs, ET ses ''stagiaires'' à 500 € auxquelles elle défalque le gel ; le mandarin à noeud pap (bizarre, on n'en voit plus*) et la ''fille de salle'' dixit qu'il ne salue JAMAIS, pire, qu'il ne VOIT même pas, vouée qu'elle est à des tâches rebutantes aux risques max pour 1/1000 ième de son salaire, et une reconnaissance non pas nulle mais en dessous de zéro : amblyope ils sont, les plus gradés pour les moins, sauf maintenant devant caméra où s'expriment tonitruants des liens QUI N'ONT JAMAIS EXISTÉ mensongèrement mis en évidence. Faux. Manip.
La question est la suivante : pourquoi ces collusions dans le mensonge victimes/victimeurs ? Exploitées/exploiteurs? Que la pharmacienne avide, le patron de staff méprisant s'en réjouissent, on le conçoit, ils y gagnent en sus l'estime des gueux et ça compte ds le commerce... mais l'employée qui voit 3,13 € retirés sur un salaire qui lui permet à peine de vivre ? L'aide soignante, régulièrement 'son' pavé saccagé par l'agrégé suivi de sa Cour, l'oeil tourné vers la ligne bleue de la chevalerie d'honneur qui ne va pas tarder à le décorer ? Pourquoi jouent-ils la comedia ?
Cela m'a rappelé une histoire assez sombre et triste. Qd je tentai de me suicider à 16 ans (pas très sérieux ms bon j'avais par acquis de conscience avalé pas mal de médocs en vrac destinés par l'Ecole à l'Afrique, merci Gisèle) (1) ... je fus 'soignée' par un médecin super, aux frais de l'Ecole je suppose, auquel je rapportai certains trucs (histoires) de ma famille... disons assez marrants*** (c'est vrai, au fond, que c'était comique) ... il éclata de rire, hors toute déontologie : ''Tu blagues ? '' ... ''Non monsieur je vous assure ''... et je ris avec lui, aux larmes. (Et ça m'a guérie.) Incrédule malgré tout il demanda, non, exigea de voir mes parents qui vinrent. Lydie, courageuse et Jean, moins brave, un peu gêné, encore Delpierre ne dévoila-t-il pas tout ce que j'avais rapporté. Devant Lydie il ne le pouvait. Et voilà où je veux en venir, ce qui au fond m'a le plus troublée : il s'exclama en fixant Jean comme pour le percer : "je vois que c'est UNE FAMILLE OÙ TOUT LE MONDE S'AIME, et pas comme il y en a tant, hélas, et en ce cas il n'y a jamais de pb graves...'' (gonflé quand m, Delpierre, MAIS JE N'AI PAS BRONCHÉ ! ) ... et Jean CONFIRMA, avec des larmes (!) bouleversé. (Lydie aussi ms elle, ok). Par la suite il daigna presque m'adresser la parole, enfin presque, surtout durant tout le temps que continua ma thérapie (car d'hab il ne me parlait jamais, fuyait qd j'essayais de capter son attention et si j'insistais, pouvait se montrer d'une dureté extrême jusqu'aux coups mais j'ai vite renoncé.)
La question est là : jouait-il la comédie ? Comme les patrons de médecine devant caméra souriant à celles qu'ils ne voient m pas d'hab et qu'ils méprisent souverainement (sauf parfois pour les sauter vite fait, non ce n'est pas un mythe) ? Eut-il une révélation ... induite ? (Peu durable certes parce que ce qui suivit à terme fut pire). S'il jouait, il est un remarquable acteur. Reste la question encore : pourquoi n'ai-je pas HURLÉ tout ce que j'avais contre lui devant Delpierre, faisant son jeu culcul praline (ss dte ds une bonne intention pour le médecin) ? J'ai agi exactement comme ces infirmières- aides- ménagères -vendeuses-secretaires etc ... cette plèbe dont j'étais qui se satisfait d'une caresse sur l'échine et tremble de joie. MERDEEEEEEEE Je m'en veux. Ce pourquoi je leur en veux. Il faut DIRE mes amies, OSER, HURLER ! Et devant un regard faussement amical, savoir qu'il l'est et montrer que vous le savez. Moi j'ai'marché et l'ai payé durement.
(1) Note. Juste un détail, ms impt : après avoir avalé tout ça, je n'ai plus jamais eu ces pb intestinaux qui me gâchaient la vie ado, je n'osais pas trop sortir à Marseille à cause de diarrhées épouvantables à tt mt. Et peut être autisme, il y a un lien entre le microbiote et l'autisme à présent reconnu. Du coup, guérie. Et effectivement, il y a ds ma vie un avant (souffre douleur sur carte, 2 fois de suite, racisée, exclue, mise à l'écart, battue) et un après (Hélène la meilleure sans rien foutre, joyeuse, douée, surnommée Zorro bannière au vent !) Si j'arrivais à me souvenir de ce que j'ai pris ! Ms impossible.
Autre anecdote.. suit.
* Signe des temps ? À Montpellier (et sans dte ailleurs ?) à la fac, c'était une règle ABSOLUE quoique non écrite (ô Antigone !) : les Patrons agrégés ne portaient jamais de cravate ms un noeud pap sauf ? peut être quelques rares dissidents égalitaristes, ou en chaire publique par exemple des cadors a contrario trop connus pour avoir besoin de se distinguer. Quiconque, fût-il chef de clinique, se serait permis d'en porter un eût vu sa carrière définitivement fichue sans que rien ne fût jamais dit. L'habit ne fait pas le moine ? Le moine, peut être mais la pute ou le Patron de médecine, si. (Brassens).
** Peut être se sont-ils créés ou, admettons, resserrés s'ils étaient embryonnaires, (que dis je, morulaires ?) prêtendant qu'ils sont de toujours.
*** rien de vraiment dramatiques ms enfin mis bout à bout .... une famille plus que bizarre c'est le moins...
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