Une ponte le dit. Un certain courage étant donné son job.
Alors que l'OMS a confirmé que l'épidémie est une pandémie, il est important qu'en plus de suivre les instructions sanitaires officielles, nous prenions en compte le lien entre l'émergence et la transmission de maladies telles que le COVID-19 et notre appétit pour la chair animale.
La pandémie de coronavirus saisit d'effroi le monde entier, et Samantha Saunders, vétérinaire et docteure en coronavirologie, chargée de recherche à l'association PETA Royaume-Uni, plaide pour un changement de paradigme et d'habitudes alimentaires (ndlr, le veganisme).
''La production de viande implique de confiner des milliers d'animaux dans des élevages sales et surpeuplés, de les transporter entassés dans des camions et de les tuer dans des abattoirs imprégnés de sang, d'urine et d'autres liquides biologiques où les agents pathogènes prospèrent, faisant de ces lieux un terrain fertile pour l'émergence de nouvelles souches de bactéries et de virus dangereux. Une parfaite "opportunité pour les maladies émergentes" selon Hans-Gerhard Wagner de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture que "l'élevage industriel intensif"
Il est possible comme le pensent des experts que le virus soit originaire d'un marché d'animaux vivants, or, selon le centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis, plus de 75% des maladies émergentes sont d'origine animale : il en va de m pour le COVID-19 comme pour d'autres coronavirus, tels que le syndrome respiratoire aïgu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), ts 3 propagés des animaux aux humains, comme la grippe porcine et la grippe aviaire.
La meilleure chose que chacun de nous puisse faire pour endiguer le développement de nouvelles pandémies est d'adopter un mode d'alimentation non basé sur l'élevage et le confinement d'animaux voire d'éviter la viande, choisissant à la place des repas sains, éthiques sans produits animaux. Chacune et chacun de nous peut s'inscrire dans ce changement.
Dr Samantha Saunders, BVetMed PhD MRCVS
Chargée de recherche à PETA Royaume-Uni
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