lundi 27 avril 2020

Un fil qui m'a bien réconfortée ! Merci ! Suite des 'mémoires d'un entonnoir (2)

[.... au sujet du confinement et des enfants parfois un peu 'particuliers'].
Voir ''les mémoires d'un entonnoir'' qui est comme le 'début' de ce fil.
http://motsdefemmes.blogspot.com/2020/03/memoires-dun-entonnoir-2.html
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Le fil (qui suit) m'a infiniment réconfortée d'une blessure irréfragable, la rupture d'avec ma fille, merci. Verriez vous un inconvénient à ce que j'en fasse un verbatim qui pourrait de même, qui sait, en aider d'autres, vivant ou ayant vécu eux aussi la rupture totale avec un enfant de son fait, plus ou moins, gourouisé, ou non ? Merci en tout cas.
[Ndlr, au départ, il s'agit d'une amie confinée avec sa fille, un peu spéciale. Très ''accaparante''.]
----- ... Comme ma fille autrefois ''en crise'' (anorexie) qui de plus à un moment ne supportait personne avec moi, elle avait 13 ans alors et ne me quittait pas d'un mètre, nous dormions ensemble, salle de bain etc .. c'était comme si un fil invisible nous tenait l'une à l'autre.. Par la suite, après une thérapie ''systémique'', le grand jeu, littéralement gourouisée par deux tordus judaïstes qui m'ont 'tout' mis sur le dos, elle refusa complètement de me voir. 20 ans. Au point de vouloir que son frère en fasse autant, l'entraînant immédiatement après la mort de mon père (ce qui l'avait obligé à me revoir) de sorte de me laisser seule dans une maison horriblement vide. 20 ans après, pour une donnation où j'ai dû signer, je ne l'ai pas reconnue. Ambitieuse, elle ''réussit''. Mon fils, le plus gentil, fut marqué par l'histoire.
----- Ça a dû être horriblement douloureux.
----- Oui : l'écriture, sculpture, peinture, musique, plantes et ANIMAUX stt m'ont sauvée. Ms je fuis les gens. Elle a détruit quelque chose en moi d'essentiel. Je m'en étais sortie, pensant plus ou moins confusément qu'un jour, qui sait ? un miracle ? mais avec le Covi, (pas plus de nouvelles - ms à présent j'ai renoncé-) un peu de vague à l'âme qd m de temps en temps, sachant que je peux disparaître en fumée et qu'elle pleurera de remords m'ayant perdue de son fait et a contrario .... bref.
Ma cheville est guérie. On aura échappé à l'épisode cévenol... c'est déjà ça. (Quoique les oiseaux ne chantent pas. Pas bon signe). Et j'ai du pain.
Blandine ----- Purée Hélène comme ça résonne en moi !!!!+
Marie V ------ Sans rien connaître de l'histoire, je ne peux m'empêcher de penser aux invraisemblables et profonds dégâts faits par tant de gourous à prétention psychothérapique... J'en connais... J'en ai subi moi-même, au-delà du crédible, à la limite du racontable... Des grands pervers, ces gens-là... Certain.e.s, experts auprès des tribunaux. Comme s'il fallait détruire les mères, absolument. Cf dolto et l'autisme, etc. Et encore, tes enfants sont vivants, car certains se sont suicidés. Je compatis, dans un accablement total.
------ Moi en plus, pas futée, il faut dire que l'état de Mariane était limite (29 kg) m'étais engouffrée vers n'importe qui, le diable s'il eût fallu, en le cas, ces gugus. Des escrocs ? peut être, mais judaïstes? sûrement....  alors que le pb qui avait tout entraîné par ricochet jusqu'à sa destruction était le racisme que j'avais subi de la part de l'umwelt juif judaïstes hélas très achanlandé dans lequel son père était enraciné', dont il voulait se tirer (à cause de moi) ms où au fond il se sentait assez à l'aise (voire faisait chorus) : renoncer même provisoirement à cet umwelt sécurisant semblait au dessus de ses forces. Je me suis donc ainsi jetée ds la gueule du loup. Il faut le faire !
M V ----- Idem avec ma dernière fille.
H ----- Une mainmise par des gourous ?
M V ----- Non, de la part des éducateurs de l'ASE
H ------ Parfois ça revient au m!
M V ------ Quand la juge pour enfant a fini par comprendre comment la gamine avait manipulé tout le monde (un enfant ça ne ment pas, c'est bien connu), le mal était fait. Les éducateurs ont tout fait pour nous séparer d'elle alors qu'eux savaient pertinemment qu'elle fabulait. Du coup, elle est restée dans ses délires et ça la poursuit encore maintenant.
H ------ ouahhhhhh c'est énormissime, je te reprends ...  l'épisode cévenol arrive ! Je dois vérifier je jardin.
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H ------- Désolée après boulot- jardin, en prévision de l'épisode qui finalement n'a pas encore eu lieu, (juste une mini pluie bourguignonne délicate qui fait marrer la demi cévenols que je suis, ms on ne sera tranquilles que mercredi) plus la force d'écrire, épuisée  ... (la tristesse aussi épuise ). Si j'ai bien compris, pour toi c'est allé jusqu'à la calomnie ? Suivie (ou initiée?) par la victime elle m, cad ta fille ? innocente ? Ou induite ? Ça m'a fait BOUMBADABOUM ! car de FAUX SOUVENIRS, oui, ça existe, j'ai vu ça chez mon fils, (sans aucune gravité ni malintention ''d'ailleurs, c'était juste agaçant), suivant en cela son père (idem) des anecdotes sans intérêt, ça m'a juste mise un peu mal à l'aise : 'ou je suis folle ou ils le sont' ? ni l'un ni l'autre*, ils sont ou furent sincères et ne voulaient nullement me nuire. Ce qui m'a fait BOUMBADABOUM, un coup sur la tête c'est qu'autrefois mon propre père a parfois fait état à mon encontre de faux souvenirs (intentionnellement?) de 2 sortes : 1 en omettant ds un rapport relativement fidèle des items qui changeaient absolument tout ; 2 en en AJOUTANT, et là ça faisait peur ; ou, le plus souvent, en interprétant une série d'occurences sans intérêt pour leur conférer un sens péjorant à mon encontre. Irrattrapable, impossible à démontrer l'inexactitude.
*LE CRITÈRE À RETENIR, LE SEUL EN CES CAS EST ''CUI BONO'' et il se trouve que les faits, là, étaient anodins et ne pouvaient nourrir aucune théorie, péjorative ou méliorative, ce qui me fonde à dire que les souvenirs de mon fils m inexacts étaient cpdt bien réels.
B ----- Oui ... des gourous... et on perd nos enfants .
MM ----- Sionistes ? quel rapport ? t'es juive ?
H ----- J'ai répondu tout à l'heure, non, mais le père de mes enfants, si. Regarde mon com à Marie stp.
I ------ C'est quoi Hélène "deux tordus judaïstes" ?
H ------ Je m'attendais à la question, j'aurais dû d'avance y répondre. Je distingue chez des amis (et la famille d'alliance qui donc fut mienne) évidemment juifs et sionistes, qui n'a rien à voir (et c'est hideux de confondre, ok) ms aussi JUDAÏSTES, qui, bien que non-sionistes voire carrément antisionistes ou cas extrême, gauchistes militants impec, malgré tout évoluent quasi exclusivement ds un milieu culturel juif voire sioniste (!) auquel ils ne peuvent ou ne veulent échapper, par exemple ils ne fraient quasi exclusivement qu'avec des juifs (parfois m sionistes) ou en gde priorité, comme si leur personnalité était clivée en 2 volets étanches : le volet idéologique, mettons de gauche humaniste ... et le volet ''fils, fille ou soeur, frère à maman papa fratrie'' cad membre d'un Clan, 'judaïste' ... sans le moindre pb. Ds le cas cité, les 2 psy semblaient jouer avec brio cette partition, leur copinage avec mon mari, également de mecs, étant flagrant bien qu'à aucun mt il ne fût stricto sensu question de religion. Ds cette famille (qui fut mienne par alliance, invitus invitam!) la première question qui était posée, y compris devant moi (!) qd il s'agissait d'un ami nouveau, voisin, collègue de travail apprécié, était ''est-il des NÔTRES ?' le oui ou le non déterminant sa recevabilité éventuelle ou son inéluctable quoique discrète mise à l'ecart, ceci indépendamment de tout engagement politique idéologique voire éidétique sioniste ou s'en approchant. Un exemple, et c'est la raison de ce rigoureux quoique implicite filtrage, la plupart (y compris chez les jeunes totalement hors religion) ont épousé des juifs, y compris ma propre fille. Toutes les autres tentatives ont à terme échoué svt dramatiquement. Une sorte de racisme dont je fis les frais*.
* Une de mes jeunes belles soeurs, la plus aimable l'exprima naïvement dès le début, SANS LA MOINDRE AGRESSIVITÉ : ''de toutes façons, quogiqu'elle fasse, (QUOIQU'IL ARRIVE) JE SERAI TOUJOURS DU PARTI DE MES SOEURS (cad des 'miens'.)'' Cette 'réflexion' révélant entre nous une irréfragable opposition éthique il était clair que tout rapport était impossible : dans mon milieu la justice prévalait sur toute autre considération : mon oncle ex chef de maquis avait tout naturellement refusé le passe-droit qui lui était automatiquement proposé lorsque son fils dut faire son service militaire, Nîmes ou Montpellier et mon cousin fut donc affecté en Allemagne dans une zone d'occupation dangereuse squattée par des groupes revanchards nazis, (un de ses potes fut poignardé en sentinelle, cela arrivait svt) ; il trouva ce refus normal et n'en voulut jamais à son père.
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Les enfants carrément 'raptés'. La déconstruction- reconstruction de l'enfant. Une amie à qui son fils fut enlevé par son père allemand, en toute illégalité, (elle a fondé le site ''maman est debout''), 4 ans après, a ''gagné'' ....  sauf que...
C ------ Yann a maintenant le droit de me parler... mais il "N'EN A PAS ENVIE''.... Nous sommes séparés depuis 1.524 jours, soit 4 ans, 2 mois et 3 jours (4 h "accordés" par le rapteur depuis cette date, soit 35 jours au total).  Le désenfantement n'est pas un féminicide? Vraiment ?
K ------ Et un infanticide
C ------ Le pire, c'est la déconstruction de l'enfant. S'en remet-on jamais vraiment ?
H ------ Ça peut vous intéresser... une hist proche. Pas seule.   
H ------ La 'déconstruction' comme tu dis de l'enfant, dans certaines familles est aussi une construction ou 'reconstruction ad hoc' pour le bien du CLAN, (et pour le pire de l'individu) par exemple les enfants ou ado sont systématiquement 'détruits' dans leurs affects naturels pour qu'ils acceptent D'EUX MÊME de renoncer par exemple à leurs amoureux de choix et consentent voire recherchent des amoureux d'utilité, de convention, ou au minimum issus du Clan ; celui qui a subi cette terrible douleur la fera logiquement subir à ses enfants. C'est ainsi que se construisent de 'grandes' familles puissantes, par le renoncement ; et si par hasard un d'entre eux essai de passer outre, ce sera alors l'enfer pour lui et son copain/compagne, un enfer tel (aggravé si un formaté-révolté tente naturellement de faire de m avec les enfants du couple que l'autre protège) tel que le couple éclatera dramatiquement ...
M ------ [sur la tonte de mes cheveux] Est-ce que la douleur du manque, de l'absence de ta fille, ne te fait pas essayer de la conjurer comme quand, en fin de compte, tu l'as confiée à 29 kg pour qu'elle ait la vie sauve? Idée de sacrifice. 
H ------ Oui ! Sûr. En m temps c'est agréable de se toucher et laver le cuir chevelu. Et j'ai fait mieux .... enfin bon allez j'ose : j'ai grimpé le 15 août vers 1 h de l'aprem (mt le plus chaud) une montagne dite l'ermitage où les femmes de mineurs autrefois allaient prier la vierge, non zut Sainte Barbe, lorsque leurs maris étaient portés disparus, dans une chapelle couverte d'ex votos émouvants. Évidemment je suis athée ms il m'avait semblé ... je ne sais dire, peut être un suicide dévoyé ? ... Bon, 1er miracle: je ne suis pas morte d'insolation (je crains bcp le soleil) aucun chien ne m'a attaquée et je n'ai m pas un mal de tête ; 2ème miracle, Mariane a mangé un peu... Mais comme je ne crois à rien ... enfin disons pas classiquement, j'avais aussi diligenté Dyonisos à Rome, à la fontaine de Trevi, voulant mettre toutes les chances de mon côté .... ''je ne crois pas à toi ms si jamais tu existe, ok, fais qu'elle survive MÊME SI JE NE DOIS JAMAIS LA REVOIR''. C'est ce qui s'est passé, exactement.
M ------ Je compatis à cette grande douleur et bien que n'ayant pas d'enfant, je pense que c'est le deuil impossible, surtout quand l'enfant ou les enfants sont vivants il y a dans ce refus de l'enfant qqchose d'inacceptable au niveau intime, une remise en cause d'un lien tellement profond -- je ne sais pas, il me semble. Surtout quand en plus on n'a pas commis de dommage, au contraire. C'est faire payer une faute qui n'existe pas ?! C'est laminant. Et très tordu : en quoi survivre à l'anorexie (ou une autre maladie) devrait coûter si cher !?! Qu'est-ce que c'est que ce truc ...
H ----- Remarque je ne dis pas que j'ai été une bonne mère, voir mes posts précédents, notamment 'mémoire d'un entonnoir' qui a eu un succès étonnant !   http://motsdefemmes.blogspot.com/2020/03/memoires-dun-entonnoir-2.html
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J ----- Mon fils cadet après sa séparation il y a un an avec la mère de ses enfants est suivi par une sophrologue ? psychotherapeute ? cool parait il ça fait un an maintenant qu'il ne me parle plus, ses derniers mots ont été ma psy m'a dit que j avais raison d'être en colère  il me charge donc de cette colere depuis 1 an il a trouvé cette personne pour vivre une affection
H ------ En gros ça peut être des nids de vipères ou juste de connards
M ----- Combien de "thérapeutes" ou "coachs" n'ont choisi ce métier que parce qu'il leur permettait d'exercer un pouvoir sur leurs patients, de profiter de leur situation de dominant-sachant pour les manipuler à leur aise, en se foutant éperdument des dommages collatéraux que cela provoque dans les familles.
H ----- Et/ou se faire un max de blé voire obtenir assez vite une bonne reconnaissance pro sans se fouler, c'était le cas des 'nôtres'. Spécialisés dans les bourges intello ayant les moyens de raquer tout ce qu'on leur demandait*. Quand un enfant fait 29 kg et refuse de manger, et que l'interner et le gaver (seul moyen) c'est le perdre définitivement, on fait n'importe quoi (900 ou 1000 fr la séance.Et en prime mon dénigrement.)
*C'était marrant leur feinte décontraction à la fin de la séance (1h pile, pas un poil de plus), pdt que Mariane se levait puis moi, l'un d'eux, tjrs le m, style ''meilleur copain'' frôlait R. discretos, ça prenait une sc à peine et pouvait être inaperçu et s'emparait du chèque vite glissé non sans s'être retourné rapidement vers la fenêtre pour vérifier qu'il était bien libellé pdt que l'autre détournait l'attention en disant qque chose d'amical ou une plaisanterie à la petite (très mal en point à l'époque). Trois potes, trois mecs. Et une femme un peu fada. C'était marrant, m physiquement ils se ressemblaient.
J ----- J'ai de sérieux doute sur le travail thérapeutique qu'elle fait avec eux
H ----- Tu peux ! En gros je résume 'tout était de ma faute parce que je la jalousais car elle était plus belle que moi (!) et ne pourrait obtenir son autonomie et sa guérison qu'aprés une rupture radicale avec moi sans retour' (à l'époque, son cerveau dysfonctionnait un peu -et sans dte le mien- car plus de glucose, donc acétone, à son odeur je savais où elle en était, et elle a tout admis.) J'ai qd m basculé là. En rentrant je me suis tondue à raz. Du reste c'est bien agréable de sentir son cuir chevelu, j'ai envie de recommencer. 
M ------ N'empêche, prétendre qu'existe une jalousie morbide de la mère pour la fille, ça équivaut à nier la maternité elle-même. Alors certes, ça existe... il y a des cas... Mais il ne suffit pas de l'affirmer, il faut des éléments, déjà, la mère qui cherche à soigner et sauver sa fille n'est PAS dans la jalousie haineuse. La haine tue dès qu'une opportunité existe, une faiblesse, la haine est sans pitié et ne sauve surtout pas ! J'en sais qqchose.
----- Par contre, les diaboliques, eux (elles) s'immiscent, s'insinuent, créent une zizanie, s'imposent et isolent leur proie. Et, tant qu'à faire, accusent l'entourage (et même éventuellement la proie elle-même) de leurs vices et tares, à eux (elles) : c'est une inversion. Le monde ''psy'' est confit de pervers et tout ce monde pas joli vit du malheur des autres. Je ne sais pas si c'était le cas dans votre histoire familiale, mais par exemple chez les juifs ultra-orthodoxes, milieu hyper patriarcal, il y a des individus bien ''cognés''. Une série est passée sur Netflix, titrée ''UnOrthodox'', qui conte l'histoire d'une jf qui en est réchappée --- et il y a un documentaire qui circule à ce sujet sur YouTube.
H ----- Une invention de mecs qui arrangeait tout le monde, je veux dire le milieu machiste judéens, et ce n'est pas RIEN car je ne suis pas 'fabriquée', en aucun cas, j'ignore le maquillage, le coiffeur, etc idem elle, ça n'avait pas de sens. Ils avaient juste tenté de me, de NOUS faire coller à l'archétype, le seul qu'ils connaissaient, celui des séfarades chics avec mecs aux affaires et femmes chirurgisées au pt de ttes se ressembler, ('Le gd pardon' ! Désopilant, tant les personnages étaient typiques de ceux que nous connaissions sauf qu'ils n'étaient pas truands ni macs.) Que je n'y ressemble en rien voire que je sois carrément à l'opposé de cet archétype était sans importance. Ils s'amusaient avec nous, sans s'en cacher. Prix de la séance d'une h en 1984, 1000 Fr. Non remboursée évidemment. Normal.
M -----  Pour les misogynes, une femme est toujours ''trop'' femme. Ou alors soi-disant pas assez, enfin tout tourne autour de notre féminité, qui ''ne va jamais''. Alors des miso religieux, c'est des miso au carré ! Bouc-émissaire fastoche et tout désigné ou presque, genre ''le poumon, le poumon'' des diafoirus : les mères. Résultat quand même : même toi, pas coquette comme tu dis, du moins pas à la manière commune, eh bien... tu t'en es privée de ta chevelure... (en plein été en zone chaude -- mouais, bon...). Ça interpelle tout de même un gros peu !  quand on sait la symbolique des cheveux, en particulier féminins...  Tu es sûre que ce n'était pas plutôt le/la psy qui était jaloux-se de toi ? Des super manipulateurs, qui sont bien capables de pousser/défier subtilement une femme à faire ce genre de chose... parce que ça, par contre, ce n'est pas rare du tout, l'hyper jalousie morbide, chez des ''psy'', en réalité pervers dans la toute-puissance... que le psy soit homme ou femme, d'ailleurs.
H ------ Marie, tiens je n'y avais pas pensé !  Qui sait ? Why not ? Merci.
M ------ Oui, c'est contre-intuitif, tordu, des soignants pervers : on n'y pense pas spontanément ! Mais... ne serais-tu pas femme à relever des défis ?
H ------  Ma fille a survécu, c'est tout ce que je voulais à l'époque, je n'imaginais pas de PLUS GRAND BONHEUR que devla savoir guérie,  si je ne l'ai pratiquement plus jamais revue. Désolée le déluge commence
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J C ----- les relations mère/filles sont difficiles, on est dans une société patriarcale et la mère est la propriété de toute la famille et en premier des enfants. On nous met dès l'enfance une image de la famille idéale , chacun, chacune dans une petite case dont il ne faut pas s'échapper. Rien à voir avec l'amour porté à nos enfants. Et ainsi des problèmes se créent auxquels on n'a pas de solutions, car dans notre tête tout est faussé. Ne pas en vouloir aux enfants qui nous font mal, eux-mêmes étant en souffrance. Se dire qu'ils comprendront un jour, que notre coeur était plein d'amour. On le montre mal, ils le comprennent mal. ... ? Autrefois les familles  étaient moins éclatées, on apprenait très jeune : "père et mère honorera" et des règles se mettaient en place, à tort ou à raison. Aujourd'hui beaucoup de gens connaissent le mot "droits" mais ignorent le mot "devoirs", à mon avis l'un ne va pas sans l'autre. Les enfants n'y échappent pas et dans leur immaturité sont souvent exigeants ! je me contente d'aimer mes enfants, même si je ne leur dit pas, je ne suis pas américaine et je ne quitte personne en disant, bonsoir, à demain, je t'aime, en espérant un "moi aussi" ce que je trouve exhibitionniste. La pudeur des sentiments existe . Quand je partirai, j'espère pouvoir  laisser à mes filles ce message ; " Nous nous sommes mal aimées, mais nous nous sommes aimées quand même" ! et nous serons en paix !
Quoi que nous fassions, nous autres mères sommes toujours responsables des dysfonctionnement familiaux. Trop calmes et compréhensives, nous sommes trop effacées, trop visiblement aimantes nous sommes trop fusionnelles, un peu énergiques, nous sommes des gendarmes.
H ------ Bravo Jeanne ... je pleure, merde ! Je suis un peu ton double, en raté.. Bon je vais dévorer des orties ça m'a creusé ces énormes émotions parties du souci pour une amie dont la fille est spéciale...
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M ------  Terrifiant d'être obligé de se mettre entre les mains de gens aussi toxiques.
H ------ Oui, mais devant l'urgence j'avais choisi de me 'sacrifier,' un bon choix d'ailleurs. A cette époque je fus internée à St Anne (avec mon consentement) : le BONHEUR, malgré la crasse, les 'dortoirs' où n'importe qui pouvait entrer, le mélange des genres (je me méfiais stt des alcoolos en désintox qui tenaient le haut du pavé, cad la télécommande du seul poste, parfois extrêmement agressifs, voire cogneurs) oui, le BONHEUR ! j'écrivais tout le temps, les autres internés me prenaient pour une médecin et venaient me parler (aucun médecin ne s'occupait d'eux du moins pdt le temps que je suis restée, juste un 'ponte', moustache poivre et sel, noeud pap roulant du buste et claquant des talons, l'archétype, est passé en gde pompe, entouré d'un staff diligent, s'est enfermé dans la 'cage' de verre, a déconné, hautain, avec quelques soignantes appelées vite fait (elles étaient parfois extraordinaires, stt l'une) ... et à ma gde stupeur..  est reparti illico ! Pour sa consultation privée ss dte? Les 'malades', svt en surpoids, étaient tous drogués sauf moi. Le matin, en pyjamas et hirsutes, ils faisaient la queue aux pilules, sébille tendue, poignant, ils en re demandaient parfois d'eux mêmes, suppliaient : 'un tranxene 15 s'il vous plaît, s'il vous plaît!'..  Une jeune fille, à mes côtés dans la 'chambre dortoir' (cinq, sept lits sur une seule file, très proches, sans aucun autre espace, ni fenêtre : à la base, c'était un couloir) 15 ans ? jolie ms quasi obèse, était là pour 'dépression', en fait elle avait perdu ses parents dans un accident il y avait six mois et PERSONNE de sa famille ne pouvant ou voulant la recueillir, elle avait échoué là, où elle n'avait rien à faire ; non scolarisée évidemment, médoc et télé, aucun exercice physique,  c'était sa vie. Aucune visite. Il y avait aussi un gus un peu tordu ms où est la cause où est l'effet ? qui avait pour habitude de pisser aux 4 coins des lits des femmes qu'il appréciait, j'ai eu cet honneur tous les jours.. et aussi un trisomique hélas encoprétique un peu clastique qui hurlait de temps en temps, il s'était crevé un oeil ds un accident (?) et montrait son derrière (énorme) quand il n'était pas content, c'est à dire quand quelqu'un s'interposait entre notamment une aide soignante qu'il adorait et lui... des gens simples finalement avec qui le contact était facile et un endroit misérable certes ms où je me sentais bien. Libérée. Avec des 'frères', des rejetés, en grande souffrance comme moi, mais ds la mesure où on l'était tous d'une manière ou d'une autre, ça n'avait aucune importance. Bcp pleurèrent à mon départ, stt le pisseur. Moi aussi. J'avais promis de revenir, je ne l'ai pas fait.


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