dimanche 14 juin 2020

La fabrication des génies, culture et idéologie

L'idéologie avale toute création, voire pire 'crée' la notion, y compris artistique, philosophique, avec et à partir de ce qui lui est conforme, cause ET effet à la fois. Et éteint le reste. Presque. Sait-on que ''le politique'' où Aristote justifie l'esclavage est une réponse à des philosophes ss dte stoïciens qui le condamnaient, au - IV ième siècle, dont on IGNORE TOUT? Sait on qu'il était le précepteur d'Alexandre et écrivait avec son épée ds le dos ? Que Platon était ss dte d'ascendance royale ? Que Shakespeare, un grand bourgeois plus soucieux de faire fructifier son avoir que de ses pièces* lui aussi écrivait avec la hache d'Elisabeth ds le dos et que ce que ns prenons pour vérités historiques ne st svt qu'élucubrations flagorneuses vis à vis de celle-ci qui fit sa carrière ? Que Voltaire en investisseur avisé finança la traite des noirs et Goethe auteur de Werther fit condamner à la décapitation une jeune mère peut être infanticide ? Que Heidegger fut un des premiers inscrits au parti nazi, ne fit jamais amende honorable et adorait les jeunes étudiantes si poss juives? Que Gauguin peignait des fillettes de 14 ans avec lesquelles il couchait et que Gandhi lui m aimait dormir avec de jeunes disciples soumises etc ..  Etc  Puis l'histoire passe et fait oublier : qui de son temps aurait osé contrer ''Richard III'' (la pièce, ss dte mensongère ?) s'il y en a eu, ils ont perdu la tête et ne ne savons rien d'eux. 
Ensuite la fiction fautive est devenu vérité et on a vraiment oublié. Le pouvoir acquis par l'auteur, lui m soumis au pouvoir en place, a fait de lui un génie au nom gravé ds le marbre (contempteur du pouvoir!) Retour d'ascenseur, ne parle-t-on pas d'époque ''élizabétaine''? Tout est mixé en vortex : il a peint ce qui convenait à la reine, vrai ou faux, stt faux, elle en a joui plus que de raison, a fait de lui ce qu'il était et demeure, un GÉNIE et lui, de même, en a fait ce qu'elle est et demeure, la grande Elisabeth dont le nom signe une glorieuse époque. On ne sait plus le bas de l'iceberg. L'oeuvre est immense ... magnifique etc ... svt elle ne l'est même  pas, elle a juste servi et sert le pouvoir, on la fantasme telle pour suivre le mvt. Sous influence, mimétisme, bêtise ou ambition. Et qques siècles après tout est brouillé, on voit en tte honnêteté des humanistes zélés et hors corruption s'esbaudir et qd, pour des raisons peut être glauques de politique, un auteur est soit taclé, démasqué comme individu, ou contré quant à son oeuvre elle m, il en est pour s'insurger en tte sincérité.. au nom de la liberté que lui m a bafouée. (Tout comme les fautes des moines copistes st devenues des exceptions aux règles de grammaire car on ne voulait pas refaire une page de manuscrit, inversion faute/correction.) Tout ceci provient d'une pseudo inculture de masse cuisinée exprès... et qui est devenue à présent vraie, totale. Un signe : combien de gens qui hurlaient après l'interdiction d'un film pour racisme AVAIENT VRAIMENT LU LE LIVRE ? Aucun je le crains. Ont-ils perçu qu'un des rares type intéressant ms tête de pont du FN (!) (et d'autres racistes avec lui) qui, lui, l'avait certainement lu, s'insurgeait aussi... ms en CONNAISSANCE DE CAUSE ? C'est ainsi que se transmet l'idéologie. Par des ignorants (svt contre eux m) menés par des sachants qui stt détestent la culture (au sens philosophie) qui éclaire et font que la plupart du temps elle obscurcit et est bricolée pour cette fonction. 
* ss dte écrites par Bacon

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