Savez-vous ? Les bourreaux sont svt les plus soumis, les plus ternes -obéissants comme on n'attendait pas ; autant ils se montraient impitoyables, hautains, ultra agressifs méprisants voire pire, AMBLYOPES vis à vis de leurs victimes, autant une fois pris, ils font presque pitié : les membres de l'opération 'Eichman' au Brésil (ceux qui l'ont exfiltré et détenu qques jours en attendant la fête nationale où ds le bazar, ils pourraient le faire passer pour ivre et hop, enfourné ds l'avion prévu d'El Al qui allait le transporter en Israël, ''il a trop fêté'' ont-ils dit en rigolant aux policiers des frontières, qui en ont convenu) ... ont été suffoqués : une fois embarqué (un peu trop violemment ils ont failli l'étouffer avec son dentier) l'homme s'est montré le plus facile détenu qui puisse être rêvé, complètement soumis à l'autorité, sans la moindre réaction de révolte qu'ils attendaient (pour l'avoir brutalisé). ''Puis je ravoir mon dentier s'il vous plaît ?'' ... ''Non'' ... ''Bien, je m'en passerai''.... ''Boire ?'' ... ''Plus tard''... ''Merci j'attendrai''. ''Aller aux toilettes ?''... ''Non''... ''Très bien, je peux attendre'' .. Etc ... sa 'gardienne', une soldate émérite de Tsahal n'en revenait pas. Attaché ? Il ne protestait pas. Il mangeait ce qu'on lui donnait, pissait qd on l'y autorisait etc ... sans marquer d'émotion. Et pourtant, combien devrait-il les haïr ? Qui sait. Il ne haissait que les faibles finalement et là, le vent avait tourné... le faible, c'était lui. Elle plaignait presque ce vieil homme un peu abimé complètement soumis à tous ses diktats m les plus ostensiblement vexatoires. Il fallait dit l'un d'eux faire un effort pour se remémorer qu'ils détenaient là à leur merci le cruel responsable qui faisait tout trembler devant lui, responsable de la mort et de la torture de milliers de juifs, entre autres (tziganes, ''asociaux'', proscrits, anti nazis..) cette loque.
Ainsi sont les bourreaux, ou, plus courants, au raz de terre, ceux que j'appelle les VICTIMEURS : des colosses aux pieds d'argile : Adéle qui martyrise Anita avec une cruauté insigne pour la faire fuir d'elle même, (Anita, l'enfant de la DDASS que sa famille a abandonné et dont le souvenir et stt la PRÉSENCE inattendue dérange la belle image harmonieuse qu'ils veulent offrir) Adèle se soumet ss barguinier aux diktats d'un patron machiavel qui l'exploite, la conduit à trahir les autres employés et stt le chef, CELUI qui l'a fait engager ! ... Adèle de surcroît qui se réjouit ouvertement qd celui qu'elle a trahi pour monter en garde (ce sera l'inverse!) sera réduit à la pauvreté (!) et à s'approvisionner à Netto !....
Oui, les victimeurs devraient être mieux étudiés et compris, ce qui ne se fait jamais car une fois déchus, on les oublie, l'histoire est finie, ouf, happy en! on passe à autre chose.. alors que c'est justement à ce moment-là qu'il faudrait les observer.
Idem pour Zemour que de 'braves gens' (pour faire vite) même s'ils st ex victimes (ou simples lanceurs d'alerte, chercheurs, lecteurs sur le thème) ensuite ont tendance plaindre, exprimant ce qu'ils sont, compatissants, le cercle est bouclé ! Les voilà encore du coté de la victime, même si ce n'est plus la même et si celle-là n'en est pas une. Et on s'étonne que des jeunes (ou pas jeunes) choisissent le camp des salauds ! Ms comment feraient ils autrement, à moins d'avoir vocation du martyre ? ils ont tout à y gagner ! Alors ?
Ainsi voit-on des gens.ses de cette veine nous accabler actuellement de leur indignation voire chagrin parce qu'un vieux fasho rabougri a été un peu malmené par un jeune plein de muscles, (ok c'est aggravant)! et de colère, (ms là c'est légitime) ... reste à se demander si les muscles 'intellectuels', ou juste le savoir faire langagier qui blesse et re blesse fait parti du jeu.
Restera cette image du pauvre type courbant l'échine devant les coups qu'il sent venir... (et qui ne viendront pas) qui n'est pas sans intérêt, intérêt purement intellectuel car comme Eichman ou ensuite Adèle, elle démystifie le victimeur imployable trop svt fantasmé, source de terreur, image qui asseoit et contribue à son pouvoir et à l'écrasement total des victimes.
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