https://youtu.be/i1qQOGCyRbY
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Paul Barton... une vidéo bouleversante, extraordinaire inouïe, il joue du piano devant des éléphants malades pour certains QUI BATTENT LA MESURE ! visiblement enchantés, j'en ai les larmes aux yeux. Non, je pleure ! Cela m'a rappelé Vôtan que son maître (qui à sa façon l'aimait ms il venait de divorcer et .... bref de Béziers j'ai une réput s'enfer) m'avait donc amené, traumatisé par le voyage et la brutale séparation stt des enfants. J'avais dû l'attacher, le mastard, un superbe BA, je l'avoue m'inquiétait un peu, furax et désespéré ss dte. Puis je m'étais 'attaquée' à l'affaire, pensant le faire adopter une fois 'civilisé'... Après tout ce n'était pas la première fois ... Que faire ? Rien sauf rester à ses côtés ss y faire attention, qu'il s'habitue à mon odeur, ms hors de portée de l'attache. Bouquiner, écrire, quasiment l'oublier. De temps en temps, un bref regard. A peine. En tout cas il n'aboyait plus. Puis je l'oubliai vraiment. Fermant mon ordi, je me mis à fredonner sans y penser, la prière de la Tosca (!) une tradition familiale, ma gd tante était cantatrice... et soudain ! SOUDAIN ! Ce fut comme ds la vidéo ms hélas je n'ai pas filmé. Je vois Vôtan littéralement dresser les oreilles, s'asseoir, me fixer de face, ouvertement, comme interrogatif, (tu sais faire ça, toi?) enchanté (comme l'éléphant ds le film) sauf qu'il n'a pas battu la mesure, il faut dire que Tosca ne s'y prête pas.. visiblement ravi... j'hésitai... allais je monter jusqu'à la note la plus haute ? Les chiens disait France n'aiment pas les aigus. Non, je repris donc le début, en boucle, du reste je devais 'chauffer' ma voix avant d'attaquer ... en le surveillant du coin de l'oeil. Ce fut MAGIQUE. Fasciné, il 'suivait', une fois, deux fois ... je le regardais aussi cette fois... j'ose j'ose pas ? Et hop je parviens au plus haut, très fort, trop vibrant du reste, ma voix résonnait ds les montagnes. Je n'oublierai jamais son regard, tête penchée, surpris. Genre bien merdalors tu en fais des trucs. Appréciant ? Je ne sais pas, c'etait un peu comme lorsqu'on écoute pour la première fois. Ce n'est pas forcément agréable, contrairement à Mozart, ou Bach. Fasciné, c'est certain. Ce fut fait. Je l'ai détaché ds la journée. Après lui avoir chanté d'autres Aria. Lui aussi avait ses préférence. Le requiem de Verdi par exemple, le bouleversait, et, plus léger, les Noces de Figaro (cansonetta sur l'aria ou 'j'ai perdu mon aiguille' ). Entre lui et moi ensuite, ce fut à la vie à la mort. Du reste il m'a m sauvé la vie sans doute ms c'est une autre histoire.. il me manque toujours. Lui manquai-je ?
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