dimanche 29 mars 2020

Désespoir d'un chien qui a perdu son copain..

Une découverte aujourd'hui : un chien peut exprimer sa douleur PSYCHIQUE AVEC UNE MÉMOIRE ET UNE INTENSITÉ TERRIBLE. Depuis pas mal de temps, Olaf avait pris l'habitude de se 'cacher' ds le cagibi où autrefois il restait tout le temps avec HASHTAG* ...  au milieu de deux bottes de foin, le nez vers la porte ... et REFUSAIT parfois  d'en sortir même lorsque je l'appelais pour sa promenade qu'il affectionne entre tous les autres plaisirs. Tout à l'heure, j'ai enfin compris et j'en suis encore bouleversée ; il tremblait, triste, le nez au sol, applati ! et REFUSAIT carrément de bouger. Pas malade pourtant. J'avais beau insister, le tirer, rien.... et surtout ce regard incroyablement expressif, pitoyable, d'une tristesse infinie, poignante, terrible ; j'ai enfin compris ! Il attendait HASHTAG ! Tous les jours ou presque, il se planque à l'endroit où ils dormaient tous les deux, à la porte : il l'attend. Aujourd'hui particulièrement désespéré. Comment lui expliquer qu'il va bien ? Que je vais en sauver un autre ?

* Le taurillon sauvé que j'ai élevé 6 mois, à présent adopté dans une pâture avec des copines dans un genre de ferme rescue à Mondragon; ils y dormaient ensemble, lui à l'intérieur, Hashtag, devenu trop gros (200kg) dehors, mais la tête rentrée, à côté du chien. Il refusait de dormir si Olaf n'était pas là. Bouleversant. Par ailleurs ils se 'bagarraient' parfois, ms ss gravité.

--- Tu es tellement polyvalente Hélène! Tu as élevé un taurillon! Et enseigné la philosophie! Et maintenant tu étudies la psychologie animale..
---- élever un taurillon n'est pas plus diff qu'enseigner la philo stt en banlieue (après c'était plus cool, Carnot, Berthelot, les prépas, pas du travail, j'avais l'impression d'être payée certes peu, ms pour m' éclater ! Attention, c'était parce que la philo n'était pas trop impte quoique, juste une manière de les trier, ils avaient tous 18 ; 19 ? en maths physique etc ... Ms celui qui l'avait en plus en philo montrait qu' ''il en avait encore sous la pédale '' comme disait Ben Soussan le protal) je n'étais qu' une truite, un filtre à eau potable vérifiée..
---- tu devrais aller le voir !
---- Je suis comme Olaf, je n'osais pas le dire ! ms tellement triste de ne plus l'avoir, bien que légalement je sois tjrs sa tutrice, c'est DE LOIN l'animal et j'en ai eu plein ! auquel je me suis le plus attachée ! A peu près comme à mon fils, autant !  Que le voir m'est trop dur...  limite insupportable, je sais qu'il est bien, qu'il a une pâture je l'ai vue évidemment et des copines j'ai des vidéos ms la depression qui a suivi son départ a été telle que j'hésite presque à en prendre un autre, le but au départ... et à acheter une (vraie) ferme, le truc indispensable quoique si peut être  ... je n'arrive pas à m l'écrire sans pleurer. Je sais je l'ai sauvé 1 de l'abattoir 2 de sa pneumonie que le veto croyait fatale NONNNNNN couillon ! ... pardon c'est trop dur m d'en parler... oui, comme mon fils ... et il est certain qu'Olaf ressent la m chose !  Que je suis sotte de ne pas y avoir pensé qd m !
---- ils sont fidèles en amitié , s'en foutent des races et autres balivernes . Nos êtres "InFérieurs" nous sont "Supérieurs"  en tout ! il lui faut un autre petit camarade pour l'accompagner dans cette chienne de vie !
---- Merci, vous m'avez remonté le moral, hélas je crains que ce ne soit au détriment du vôtre !  Ce pourquoi je n'avais rien dit jusqu'à présent ! Par ailleurs, Olaf est extraordinairement intelligent, il m'écoute et réagit avec la tête, les yeux ! comme je n'ai jamais vu aucun chien le faire, sauf Vôtan, ms lui, c'était juste pour acquiescer, un vrai chien policier (exception, et de taille, Karabash ! A dire vrai le plus extraordinaire de tous mes chiens, berger d'Anatolie, qui ne supportait plus qu'on parle turc devant lui et se calmait immédiatement qd je parlais en français, c'est reconnu ils identifient environ 100 mots, il y a des plus doués que d'autres évidemment) alors que lui, Olaf, interroge, approuve, ou met des réticences sur  point, bref, il parle et semble comprendre. Je lui ai donc 'expliqueé' que HASHTAG n'était pas mort du tout...  et il me semble ?  qu'il a compris puisque dès que j'ai fini car je dois répéter, insister, il se lève et consent : 1 à prendre sa laisse ou 2 : à manger. J'observe qu'actuellement il est aussi affecté par la perte provisoire d'un autre pote, un croisement extravagant de pitt et de bouvier bernois, gentil mais brutal, qui venait tout le temps avec ses maîtres jouer au bord du Gardon avec lui ... et d'autres qui ne viennent plus. Il se sent seul. Même son ennemi historique, le gros poilu bicolore arrogant avec lequel il échangeait tjrs quelques insultes homériques tonitruantes de la terrasse, je suis un berger d' Australie et je t'emmerde bâtard, va te faire foutre moi j'ai un veau etc .... ne passe plus !

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